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 Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy

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Hidéaki Nakajima
Vice-président du conseil des élèves
Hidéaki Nakajima


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MessageSujet: Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy   Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy EmptyMar 19 Aoû - 21:43

Chapitre 1 : Enfance de Gabriel.




Gabriel Louis Philippe Henry Roy, né un 22 mars 1982 à Versailles de Marianne Alexandra Marie Antoinette Roy et de Louis Philippe Henry Roy, est un magnifique bébé blond aux yeux bleus. Gabriel est gâté, en effet, ses parents lui offrent beaucoup de choses. Mais il est mal à l’aise en voyant d’autres enfants qui n’ont pas tout ce qu’ils veulent, qui piquent des crises pour un rien. Il va alors voir ses parents, suivant le protocole à la lettre. Il ne court pas dans le palais, il se hâte. Il s’abaisse devant ses parents, plein de respect. Il n’a jamais eut de câlins de sa mère, et son père ne lui fait que de petites accolades paternelles.

-Gabriel Louis Philipe Henry, que pouvons-nous faire pour vous aujourd’hui ?

-Père, mère ! Je voudrais sortir du palais, avoir des amis, comme tous les enfants.

-Vous voulez sortir ? Il vous faut des gardes du corps mon fils, au moins vingt.

-Mais père, si je sors avec des gardes du corps, je ne pourrais pas me faire d’amis… Si je sors avec Nestor, ça fera plus naturel…

-D’accord, mais des gardes du corps vous suivront de loin.

-Bien père, merci..

Gabriel s’abaisse de nouveau et sort de la salle du trône, sous les cris hystériques de sa mère, de nouveau enceinte. Il voudrait tant avoir un petit frère. Il alla retrouver Nestor.

-Nestor ?

-Oui votre Altesse ?

-Nous sortons ! Vous vous ferez passer pour mon père, ou mon oncle… Je veux me faire des amis.

-Vous avez réussi à convaincre vos parents ?

-Mon père oui, pas ma mère…

-Allez vous changer Altesse, si nous sortons ainsi, vous ne vous ferez pas d’amis, mais des ennemis.

-Vous avez raison Nestor… Venez m’aider à choisir…

Et il partit en direction de sa chambre en prenant Nestor par la main. Ce dernier l’aida à choisir des vêtements appropriés. Puis, ils sortirent. Le monde extérieur était magnifique, Gabriel regardait tout avec cette curiosité qu’on tous les enfants. A 8 ans, il ne sortait que rarement hors du palais, c’était la première fois qu’il y allait ‘seul’, et qu’il marchait de lui même. Habituellement, il sortait en limousine avec ses parents. Pendant qu’il marchait, et regardait partout, il vit quelque chose qui le choqua tout d’abord, puis l’intéressa et qui changea sa vie à jamais. Il vit deux hommes qui se tenaient par la main et qui s’embrassaient. Il tira la manche de Nestor.

-Nestor ? Je croyais que les hommes ne pouvaient pas s’aimer, mais ils le font eux… Père et mère m’ont donc mentit ?

-Je le crois Altesse, mais ils ne voulaient en aucun cas vous blesser.

Ils continuèrent à avancer et ils arrivèrent au square. Gabriel vit plein d’enfants qui jouaient, s’amusaient et qui couraient. Ils en avaient de la chance. Lui, il n’avait pas le doit de courir. Il voudrait être comme eux. Il se mit assit sur un banc et les regarda jouer. Des garçons vinrent le voir en disant qu’il leur maquait quelqu’un dans leur équipe pour une balle au camp.

-Quel est ce jeu ?

-Tu connais pas ? Viens, on va t’expliquer…

Les règles furent simples à comprendre, l’application fut ben plus dure. A 8 ans, les enfants peuvent être bien cruels parfois, voire même souvent. En effet, ils s’acharnaient à lancer le ballon sur le petit prince. Nestor ne put intervenir, les gardes du corps avaient été plus rapides et pointaient leurs armes sur les enfants. Gabriel, en larmes cria :

-ça suffit, rangez vos armes, vous leur faites peur.

Dans le groupe, il y avait un petit garçon de son âge, dénommé Martin, et qui avait prit sa défense. Les gardes du corps rangèrent leurs armes, et martin aida Gabriel à se relever. Puis ils allèrent plus loin. Martin devint son meilleur et unique ami. Ils se retrouvaient presque tous les jours pour jouer ensemble, sous bonne garde, bien évidemment. Ils grandirent, Martin fut rapidement mit au courant de la noblesse de son ami. Cela ne le dérangea aucunement.
Gabriel eut 15 ans, sa petite sœur Alexandra en avait 7. Il avait décidé de faire tourner en bourrique sa mère. C’est le propre du parfait adolescent. ‘Parfait’, le mot préféré de sa mère. Il avait laissé poussé ses cheveux, ce qui n’était pas la perfection. Son père l’avait accepté, précisant qu’il avait lui même eut une période ‘cheveux longs’. Martin venait souvent au palais, et ils y passaient des heures ensemble, mais aujourd’hui il se passa quelque chose. Alors qu’ils s’amusaient à se chatouiller sur l’immense lit du prince héritier, ils se retrouvèrent bouche à bouche. Sous l’effet de la surprise, ils se séparèrent bien vite. Ils n’avaient pas le droit, on ne lisait ça que dans les livres mensongers. C’est alors que Gabriel se souvint de ces deux hommes qui s’embrassaient. Il mit ses bras autour du cou de Martin et ils s’embrassèrent de nouveau, entremêlant leurs langues, dans une danse effrénée. Martin coucha sur le lit son ami, et déboutonna sa chemise, continuant à l’embrasser. Ils se retrouvèrent rapidement nus, admirant leurs corps mutuels, un désir mélangé à une honte qu’ils n’arrivaient pas vraiment à faire partir. Gabriel avait le cœur qui battait la chamade, il le savait maintenant, il était homosexuel. Il murmura à Martin qu’il voulait le sentir en lui. Alors Martin le pénétra, ne sachant pas comment faire, ne sachant pas qu’il fallait une légère préparation avant. Gabriel sentit une douleur mélangée à un plaisir qu’il n’avait jamais connu. Ils firent l’amour, quand tout à coup, la porte s’ouvrit sur sa mère, accompagnée de deux gardes et de sa suite. Gabriel rougit, il était allongé sur le ventre, Martin en lui et tout le monde les regardaient. Sa mère vacilla d’une manière théâtrale. Les deux gardes se précipitèrent vers eux et les séparèrent, renvoyant Martin avec ordre de ne plus jamais approcher le prince héritier Roy. Gabriel laissa les larmes couler de honte. Mais la honte fut plus grande encore lorsque sa mère reprit ses esprits.

-Gabriel Louis Philippe Henry, je n’ai jamais été aussi choquée de toute ma vie. Je vais devoir en référer à votre père. Nous déciderons de votre cas.

Puis elle sortit, suivie de sa suite. Gabriel s’habilla et passa sa main dans ses cheveux, et il prit son portable. Il téléphona à Martin.

-Martin ?

-Je suis désolé, je n’ai pas le droit de vous parler Majesté…

-Mais Matin… je…

-…
Martin avait raccroché. Il s’allongea sur son lit et regarda sur le côté, sur une étagère était posé un livre de Martin. Il enverrait Nestor le lui ramener. Il ferma les yeux, il savait que ses parents parlaient de lui à cet instant. Il entendit alors des rires dans le couloir. Il soupira, se leva et ouvrit la porte. Il vit Alexandra et la meilleure amie de cette dernière, la princesse indienne Akima Mirasu. Les deux petites filles le virent et se hâtèrent dans ses bras. Elles lui firent chacune un bisou bruyant sur une joue. Il eut un petit sourire et les remercia. Il considérait la petite princesse comme sa seconde sœur.

-Merci, mes astres de mes nuits, ma lune et mon étoile… Vous êtes gentilles…

Il vit alors arriver des gardes et il lâcha les deux petites filles. Les deux gardes firent une révérence et s’adressèrent ensuite à Gabriel.

-Altesse, monsieur votre père désir votre venue dans ses appartements.

-Je vous suis…

Arrivé dans les appartements de son père, Gabriel s’abaissa devant lui.

-Gabriel Louis Philippe Henry, ce que j’ai apprit m’a énormément déçu. Nus sortons ce soir, vous et moi…

-Oui père…

-Allez vous préparer…

-Oui père…

Gabriel s’abaissa de nouveau et sortit. Où voulait l’emmener le roi son père ? Il se changea pour une sortie.
Le soir venu, Gabriel alla retrouver son père et ils montèrent dans la voiture, conduite par Max, leur chauffeur. Gabriel regardait d’un air maussade au dehors. Il vit que la voiture s’arrêtait devant une maison close. Il ouvrit la bouche de stupeur et regarda son père. Celui-ci lui fit signe de sortir. Gabriel sortit à la suite de son père, tête basse. Le roi fut bien accueillit par la maîtresse de maison.

-Bonjour Monsieur Roy, ce sera comme d’habitude ?

D’habitude ? Son père trompait donc sa mère si souvent ? Enfin, il le comprenait vu le caractère de sa mère.

-Non, ce soir, je suis venu pour mon fils… Il lui faut une fille expérimentée et jeune…

-Nous avons ce qu’il lui faut… Suivez moi jeune homme.

-Mais ! ! !

-Gabriel, voulez vous jeter la honte sur notre famille ?

-Non père, bien sûr que non…

-Alors allez-y, et je vous surveille…

-Oui père…

Gabriel suivit ainsi la femme qui le conduisit dans une chambre, qu’elle ferma. Gabriel était coincé. Il vit une fille, totalement nue, qui s’approchait de lui sensuellement. Il grimaça, mais son père regardait. Il la laissa faire. Il n’eut jamais envie, même lorsqu’elle le stimula.
Il rentra plus tard chez lui, son père était furieux.

-Vous me faites Honte… Nous allons donc devoir vous envoyer dans un endroit où vous guérirez…

-Guérir ? Mais je ne suis pas malade…

-Bien sûr que si… Nous avons un ami qui tient un établissement scolaire au japon, vous serez entouré d’enfants riches ou aristocrates. Vous vous ferez passer pour le fils d’un milliardaire français.

-Mais père !

-Pas de mais, allez préparer vos bagages, vous partez demain, et revenez nous guérit…

Gabriel se hâta vers ses appartements, il était hors de lui. Nestor l’attendait dans sa chambre. Il lui dit qu’il avait fait ses valises.

-Nestor… Trouvez-moi de la teinture roue pour les cheveux…

-De la teinture rouge ? Mais, Altesse…

-Tout de suite Nestor…Je vous en prie…

-Oui Altesse…

Nestor partit au plus vite. Il revint plus tard avec la teinture, et Gabriel se jura de l’utiliser dés son arrivée au Japon.
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Hidéaki Nakajima
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MessageSujet: Re: Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy   Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy EmptyJeu 21 Aoû - 19:38

Chapitre 2 : Bienvenue à Kazuki




Dans le bureau du directeur, Monsieur Nakazawa et son fils Ranka discutent du nouvel arrivant.

-Tu lui feras visiter l’établissement Ranka, je compte sur toi…

-Et il est quoi ce gars là ?

-Vu que tu vas me succéder, je vais te le dire, mais tu devras le garder pour toi… Pour tous, il est le fils d’un milliardaire français…

-Français ? Intéressant… Mais… pour tous ?

-Oui car en fait, il s’agit du prince héritier de France…

-Eh bah, c’est un beau lot, et pourquoi vient-il se perdre ici ?

-Ranka ! ! ! Sa mère m’a seulement expliqué qu’elle voulait le guérir…

-Mouais… Et il arrive quand ?

-Dans quelques minutes… Tu vas t’occuper de lui, et n’oublies pas pour les gardes du corps…

-Oui père…

Ranka se dirigea d’un pas nonchalant vers le portail d’entrée.
Les parents de Gabriel étaient restés en France, il venait donc seul… avec vingt gardes du corps. Seul quoi… Il était entré dans les toilettes du jet privé et s’était teint les cheveux en rouge. Plus moyen de faire marche arrière. Il voyait de là la tête de sa mère l’apprenant. Arrivé à Kazuki, c’était bien mieux que ce à quoi il s’attendait. Un jeune homme, à peine plus âgé que lui, attendait à l’entrée, il ne semblait pas content d’être ici. Il leva un sourcil en voyant arriver Gabriel, puis il lui parla.

-Salut, je suis Ranka Nakazawa, le fils du directeur, t’es Gabriel c’est ça ? Laisse tes gardes du corps ici, t’en a pas droit à Kazuki.

Le visage de Gabriel s’éclaira un peu, un semblant de liberté se profilait à l’horizon.

-Aller, suis moi… Euh… Tu comprends le japonais au moins.

-Je le parle couramment sempai.

-Parfait, rentrons…

Gabriel le suivit, regardant partout autour de lui. Il vit que tous les élèves ou presque regardaient parla fenêtre pour le voir. Il baissa la tête en rougissant. Il n’aimait pas être le centre d’intérêt de tous. Il fut amené à son appartement, puis il demanda à parler au directeur.

-Bonjour Nakazawa sensei.

-Bonjour jeune homme, vous connaissez bien notre langue, bien qu’on y perçoit un certain accent.

-C’est une langue que j’ai voulu apprendre de moi même sensei. Dites moi, mes parents vous ont-ils dit la raison pour laquelle ils m’ont envoyé ici ?

-Ce ne sont que des brides… Ils m’ont seulement dit qu’ils voulaient vous guérir…

-L’ennui est que je ne suis pas malade, je suis homosexuel, c’est tout…

-Ah… Je comprends, alors il est préférable de ne pas dire à vos parents que nous avons tous genre d’élèves ici, moi même étant bi…

-Ah oui ?

Demanda Gabriel, plein d’espoir, ainsi, il pourrait évoluer dans un monde fait pour lui. Le directeur lui dit que c’était bien le cas. Gabriel voulut sortir du bureau du directeur, il avait le cœur léger jusqu’à ce que, en ouvrant la porte, le directeur l’empoigna. Gabriel se retourna et fut surpris de sentir des lèvres toucher les siennes. Il ne se débattit pas, mais rougit d’embarras. Il sortit en faisant un petit signe de tête au directeur et suivit le plan qui lui avait été donné pour se rendre à la bibliothèque. Ce qu’il vit était incroyable. Il y avait presque autant de livres qu'au palais. A son entrée, un homme assez âgé se dirigea vers lui.

-Bonjour jeune homme, vous êtes le nouveau ?

-Euh… Oui sensei…

-Appelle moi Kido mon gars.. Alors, tu aimes lire ?

-Oh oui, j’adore ça…

-Mais nous n’avons aucun livre français.

-Ce n’est pas un problème…

-Veux-t faire parti du club de lecture ?

-Un club de lecture ? Suis-je au paradis ?

-C’est la première fois que j’entends cela… Tu étais séquestré chez toi ?

-On peut dire ça comme ça, en effet.

-Et bien, bienvenue au paradis…

Gabriel sourit et alla prendre un livre. Il allait passer le plus clair de son temps dans ce lieu. Il sortit et prit une sucette à la cerise. Il entendit la sonnerie stridente, et des élèves qui sortaient des classes. Tous les élèves tournèrent la tête vers ce garçon occidental aux cheveux rouges. Des filles gloussèrent, des élèves des deux sexes le regardaient sous tous les angles, Gabriel était rouge pivoine. Il trouvait indécent la façon dont on le regardait. Il retroussa le nez et partit en direction de son appartement. Il y trouva deux filles plus veilles que lui. Ses colocataires donc. Il les salua et alla dans sa chambre, s’allongea sur son lit et ouvrit un des livre qu’il avait emprunté. Il entendait les filles discuter entre elles, de lui…
Il commença les cours le lendemain, et fut très surpris, les profs mataient les élèves, et les élèves se mataient entre eux et mataient les profs. C’était une école de sexe ici ou quoi ? Gabriel était le meilleur en cours de langues, surtout en français. Normal aussi… Le soir venu, un garçon nommé Shinichi Momoyama vint le chercher pour manger. Il disait être le président du club de lecture. Plus le temps passait, et plus Gabriel appréciait Shinichi. Ils discutaient de livres, puis peu à peu, Shinichi commença à le draguer. Euh… Oui… Le directeur lui avait dit qu’il ne dirait rien à ses parents. Il avait donc le droit à des amourettes. Il n’avait pas vraiment de sentiments pour Shinichi, et lui non plus sûrement. Mais ils avaient tous deux besoin de quelqu’un, l’un comme l’autre. Il s’approcha et colla ses lèvres contre celles de Shinichi. Dés le lendemain, il en avait presque oublié ce qu’il s’était passé avec Martin, comme quoi, ce n’était pas lui le grand amour de sa vie. Il savait aussi qu’il trouverait le véritable amour tôt ou tard. Autant s’amuser le plus possible d’ici là avec ce qu’il avait sous la main. Il passa un mois avec Shinichi, mais comme ce dernier le trompait presque tous les jours, il cassa avec lui. Un jour, le directeur lui dit de venir dans son bureau. Gabriel, après avoir toqué, entra dans le bureau.

-Bonjour Nakazawa sensei.

-Bonjour Gabriel. Je t’ai convoqué car on va avoir une visite demain qui pourrait faire tomber ta couverture.

-Ah bon ? Et qui ?

-La famille royale anglaise…

-Harry et William vont venir ? Et donc je ne peux pas les voir si j’ai bien compris…

-Oui… Alors soit tu sors de Kazuki, soit tu restes dans ton appartement.

-Et si je leur dit qu’on est pas sensé se connaître ?

-Non, ça ne marchera pas, et… je resterais avec toi…

-Vous ne les accueillez pas ?

-Non… Ce sera mon fils, il apprend le métier de directeur.

-Aaaah..

-Alors ? Préfères tu une journée dehors ou une journée enfermé ?

-Dehors si mes gardes du corps ne sont pas là…

-Alors dehors… Au fait, tu ne plus avec Shinichi… ça te dit de rester un peu avec moi ?

Gabriel rougit violemment. Rester avec lui ? C’était quoi ce plan ?

-Comment ça ?

-Dés que je t’ai vu, je t’ai trouvé très beau petit prince… Je voudrais coucher au moins une fois avec toi…

-Euh… Je suis désolé mais… Je ne préfère pas.

-Dommage, mais si tu changes d’avis, préviens moi !

-Oui, je le ferai, a demain Nakazawa sensei.

Dés qu’il fut dehors, il se hâta vers son appartement pour se détendre. Il ouvrit la porte et vit Minako et Akino , nues dans l’entrée et qui s’embrassaient. Euh… Il baissa la tête et voulu aller à sa chambre, mais les filles le retinrent par le bras, se collant à lui…

-Minako-san, Akino-san, s’il vous plait, lâchez moi…

-Depuis le temps qu’on te veut Gabriel… Tu n’es plus avec Shinichi… Tu peux venir avec nous non ?

-Non… Je ne suis pas intéressé par les filles, laissez moi…

Elles le lâchèrent, elles le croyaient bi, comme la plupart des personnes ici. Il fila dans sa chambre et s’enferma à clef. Il était le seul occidental, et donc beaucoup voulaient avoir un coup au moins avec lui. Même le directeur, c’était impensable et pourtant… Il se demanda ce que le directeur voudrait faire avec lui le lendemain. Les seules fois où il sortait, c’était le week end accompagné de ses molosses. Là, il pourrait aller où il voulait… Il ne sortit pas pour aller manger et s’endormit après une passionnante lecture.
Le lendemain, quand il se réveilla, le directeur était assit sur une chaise et le regardait. Il rougit et remonta les draps jusqu’à son cou.

-Bonjour Nakazawa sensei…

-Bonjour petit prince, bien dormi ?

-Oui.. merci… et vous ? Que faites vous dans ma chambre ?

-J’ai bien dormi, et je regardais un prince dormir.

Et puis quoi encore ? Il voulait pas qu’on le regarde dormir. Il vit le directeur se lever et s’approcher de lui dangereusement, pour enfin coller ses lèvres contre les siennes. Il n’était pas contre des baisers mais il ne fallait pas aller plus loin. Le directeur le laissa s’habiller tranquillement, et ils entendirent la famille royale arriver. Gabriel regarda par la fenêtre et vit ses amis, dire qu’il ne pouvait même pas aller les saluer. Il suivit le directeur, et ils sortirent par derrière. Les directeur l’emmena prendre un petit déjeuné, puis ils se baladèrent dans Tokyo. Le midi, ils allèrent manger dans un grand restaurant qui se voulait français, et ils se retrouvèrent dans une salle rien que pour eux. Pendant qu’ils mangeaient, Gabriel sentit quelque chose sur ses jambes, remontant vers son entrejambe. Il rougit et recula sa chaise.

-Allons, ne va pas dire que ça ne te plait pas…

-Ecoutez Nakazawa sensei, je vous aime bien, mais je ne veux pas coucher avec vous…

-Je vais donc procéder d’une autre manière… Soit tu couches avec moi, soit je dis à ta mère que tu as eut un petit ami…

-Vous aviez promis de ne rien dire…

-Oui, mais comme je te veux, je suis près à le faire. Alors ? Ta décision ?

-C’est bon, j’accepte, mais c’est du chantage.

-Très bien, finissons de manger, et plus tard, je t’emmène dans un love hôtel.

Un love hôtel ? Mais… Gabriel baissa la tête et rapprocha sa chaise pour finir de manger. Mais le directeur recommença son massage, jusqu’à l’entrejambe de Gabriel qui gémissait doucement. On dirait que son corps appréciait, pourtant, il ne voulait pas, son corps réagissait pas il s’agissait d’une femme. Ils finirent de manger, mais avant d’aller dans le love hôtel promis, le directeur amena le prince au cinéma. Il lui déboutonna le jean en lui murmurant de se laisser faire. Puis il fit quelques mouvements de va et vient sur son sexe, secs, rapides et violents. Gabriel mordait ses cheveux pour ne pas gémir. Il ne suivait pas vraiment le film. A la fin, le directeur l’emmena dans un love hôtel de première qualité, dans la meilleure suite qui y existait. Il fut délicat en caresses, moins dans sa pénétration, mais ce n’était pas important, au contraire, il aimait être prit avec violence…
Ils rentrèrent par derrière et ses colocataires lui firent un compte rendu détaillé de leur rencontre avec les deux princes. Gabriel n’écouta que d’une oreille, il volait dormir.
Pendant le reste de l’année scolaire, il eut plusieurs petits amis, tous profitant de sa gentillesse. Il avait également eut son diplôme pour passer en classe supérieure haut la main. Il était même le major de sa promo. Mais voilà, les grandes vacances étaient là, et il devait rentrer en France. Qu’allait-il donc lui arriver ?
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MessageSujet: Re: Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy   Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy EmptyJeu 21 Aoû - 19:41

Chapitre 3 : Oh non, pas les vacances…



Gabriel rentrait au pays, dans le jet privé. Il était en pleine lecture, une sucette à la bouche. Il avait une attitude plus aguicheuse qu’auparavant, sachant qu’il plaisait. Arrivé à Orly où une limousine et trois BMW, pour lui et ses gardes du corps, les attendaient. Il vit des journalistes et des paparazzis. Il verrait ses photos dans les magasines. Ce devrait être drôle. Il décida de leur en mettre plein la vue. Il se fit plus aguicheur encore, passant sa main dans sa longue chevelure détachée, puis, élégamment, se mit à l’arrière de la limousine. Il pouvait parfois être narcissique, vivement que les magasines sortent. Ce trait de caractère devait sûrement venir de sa mère. Il arriva enfin au palais, les gardes et les membre du personnel s’abaissèrent devant lui. Il n’y était plus habitué, et ça le perturbait. Il n’aimait pas être quelqu’un part, mais voulait faire partit du commun des mortels, pouvoir se fondre dans la masse, devenir invisible aux yeux du monde, c’était une de ses aspiration dans la vie. Il se dirigea vers la salle du trône. Il y trouve ses parents et sa petite sœur. Il s’abaisse devant ses parents en souriant.

-Bonjour père, bonjour mère…

Puis, il s’approche de sa petite sœur, lui prend la main et la baise.

-Bonjour charmant astre de mes nuit.

-Bonjour Gaby… euh… Gabriel Louis Philippe Henry…

Encore une chose qu’il n’aimait pas, c’était qu’on l’appèle par son prénom entier. Mais il ne pouvait rien y faire.

-Mon fils, avant de passer à table, allez dans votre chambre…

-Bien mère…

Qu’avait bien put lui préparer sa fourbe de mère ? Il sortit de la salle du trône et se dirigea vers sa chambre. Il ouvrit et y vit… Une femme nue, étendue sur son lit. Sa mère persistait donc à le voir coucher avec une femme ?

-Combien te payent mes parents ?

Demanda t’il après avoir fermé la porte.

-Comment ?

-Combien es tu payée pour coucher avec moi ?

-Je suis ne suis pas payée, je vous aime Altesse…

-Je vois…

Il avait besoin de boire un coup. Il alla dans un meuble et en sortit une bouteille de champagne, ainsi qu’une coupe.

-Tu ferais mieux de te rhabiller. Je ne couche pas avec la première venue.

-Quoi ? Mais moi, je vous…

-ça suffit, j’ai compris.. Mais pas moi… Dormez ici si ça vous plait…

Il se dirigea vers son immense placard , y entra, le ferma et se changea. En blanc et rouge. Il trouva un hamac dans ses affaires, il sourit, il faudra qu’il pense à remercier Nestor. Il sortit et vit la femme qui attendait son retour, avec une chemise toute fois sur les épaules. Il soupira, s’approcha d’elle et lui dit :

-Trouves toi quelqu’un, toi t’es pas mon genre…

-Mais Altesse… Je n’aime que vous…

-Et bien vis un amour à sens unique… Passe une bonne nuit…

Et sur ces mots quelque peu méchants, il sortit de sa chambre, cherchant Nestor. Quand il le trouva enfin, il l’empêcha de s’abaisser devant lui et le prit dans ses bras.

-Merci Nestor, que ferai-je sans vous ?

-Vous vous débrouillez très bien Majesté, je tiens à prévenir que votre mère a prit rendez vous avec son coiffeur pour vous…

-Merci de me prévenir…

Il fit un grand sourire et réfléchit à la façon de resquiller ce rendez-vous. Il arriva dans la salle à manger et s’installa à sa place. Il vit le regard de ses parents se porter sur ses cheveux. Il décida de ne pas y faire attention. Il attendit que son père entame le dîner pour commencer lui même à manger. Le respect dans sa famille était primordial. Par exemple, sa sœur avait un rang en dessous du sien et lui devait le respect, ils le faisaient en public, mais en privé Gabriel cajolait sa petite sœur comme le faisait tout grand frère. Il eut alors une idée. D’ici peu, il aurait 16 ans. Il leva la tête vers son père.

-Père, puis-je prendre la parole ?

-Faites donc mon fils…

-Serait-il possible qu’Alexandra et moi même sortions demain ?

-Que voulez vous faire ?

-Une simple sortie en ville, faire les magasins, on va en discuter dans ma chambre tout à l’heure quand je lui donnerais sa surprise du Japon.

-Pas seuls…

-Père, faites nous suivre de loin, je veux profiter de ma petite sœur.

-C’est d’accord, mais gardez votre portable allumé…

-Bien père, Alexandra, venez avec moi, je vais vous donner votre cadeau.

-Bien Gabriel Louis Philippe Henry.

Pauvre petite, il la plaignait de rester seule ici. Elle avait tout de même parfois la visite d’Akima.
La jeune fille le suivit, et dés qu’ils quittèrent la salle à manger, ils entendirent leur mère crier contre leur père. Gabriel amena Alexandra dans sa chambre, la femme y était toujours.

-Sortez, je veux être seul avec ma sœur.

-Mais…

-Vous ne connaissez pas les mots privé et confidentialité ?

-Si… je pars…

La femme partit, emmenant ses vêtements avec elle, et dés qu’elle ferma la porte, Alex sauta dans les bras de son frère.

-Gaby, tu m’as manqué…

-Toi aussi Alex…

-C’est quoi mon cadeau Gaby ? Je veux le voir…

Gabriel sourit, prit son sac, l’ouvrit et en sortit un paquet cadeau, qu’il tendit à sa sœur. Elle l’ouvrit rapidement et resta subjuguée devant cette magnifique poupée Geisha. Elle la déposa délicatement sur le lit de son frère et prit ce dernier dans ses bras.

-Elle est magnifique… Tu pourras m’en prendre une nouvelle à chacun de tes retours ?

-Oui Alex, je te le promets…

-Je t’aime grand frère.

-Moi aussi petite sœur.

Il la serra conte lui très fort et lui proposa de la raccompagner à sa chambre. Elle accepte et amena sa nouvelle poupée à sa chambre. Il sourit, lui déposa un bisou sur la tempe et rejoignit sa chambre. Le lendemain, ils sortirent ensemble. Un monde fou les entourait, les prenant en photo, leur demandant des autographes et autres. Gabriel trouvait insensé qu’on fasse tant de choses pour la seule bonne raison qu’il avait fait quelque chose que tout le monde avait fait, il était né. Il vit alors un magasine avec sa photo en couverture, il en acheta un et le lu. En gros titre ‘La prince héritier, de retour au pays’. Il lu l’article en entier en éclata de rire. Il y était dit qu’il était partit du pays pour se trouver une future femme. N’importe quoi. Il sortit deux sucettes et en donna une à sa sœur. Ils allèrent au cinéma, Alexandra idolâtrait son frère. Elle avait une idée qui pourrait l’aider. Elle fera tout pour que son frère et Akima se marient plus tard, ainsi ils seraient toujours proches d’elle. Elle était égoïste, c’est vrai, mais elle ne voulait pas être abandonnée par les deux personnes qu’elle aimait le plus au monde. Elle n’avait que 8 ans et elle voulait que son frère soit toujours près d’elle.
Ils rentrèrent, mangèrent et se rendirent dans leurs chambres respectives. Gabriel y trouva une nouvelle femme allongée nue sur son lit. Sa nouvelle chambre sera donc son placard, et son lit le hamac ? Pendant toutes les vacances, il retrouvait en rentrant dans sa chambre une nouvelle femme. C’est cet été là qu’il commença à fumer. Ses grandes préoccupations du moment : cigarettes, livres, ses cheveux, sa sœur, et le grand amour.
Les années passèrent, à chaque fois qu’il rentrait, il ramenait une poupée à sa sœur. Et chaque fois aussi, il trouvait ne femme dans son lit. Toute la France avait du y passer au moins une fois. Il termina ses études avec brio, et Kido prit sa retraite. Ranka était devenu le nouveau directeur de Kazuki. Il avait viré tout le personnel, ce qui arrangeait Gabriel. Il ne voulait pas avoir pour collègue un de ses ex, qui était professeur de maths. Il avait fait sa demande à Ranka pour remplacer Kido et elle avait été acceptée au grand désarroi de sa mère, qui piqua une énième crise.
Il avait désormais 25 ans et il allait faire sa rentrée en tant que biblio… Quelle magnifique année en perspective.
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Hidéaki Nakajima
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Hidéaki Nakajima


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MessageSujet: Re: Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy   Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy EmptyJeu 21 Aoû - 19:47

Chapitre 4 : le grand amour.




Les appartements du personnel étaient plus grands que ceux des élèves. Ils y logeaient par deux et étaient répartis en fonction de leur arrivée dans l’établissement. Gabriel était le second arrivé, et se retrouvait dans l’appartement de Ranka. Mauvaise, très mauvaise pioche. Ranka détestait le caractère du prince, et Gabriel avait peur de lui. Alors qu’il se rendait à son appartement, il vit son voisin d’en face, un japonais plus grand que lui. C’était étrange, car lui même était déjà assez grand du haut de ses 1m85. Il avait de longs cheveux noirs qu’il attachait et des yeux noirs bridés. Il s’appelait Akito Ichimori, il était le descendant d’une longue lignée de médecins qui soignaient que les riches, et il était donc le médecin de Kazuki. Gabriel sentit son cœur battre la chamade et se promit de souvent être malade rien que pour le voir. Akito avait dû voler le corps d’Apollon, c’était pas possible autrement. Il prit une cigarette et vit que le médecin scolaire s’approchait de lui. Ce dernier lui demanda une cigarette. Tremblant, le prince lui tendit son paquet. Il avait envie de l’embrasser sur le champ, mais bon, il était trop timide pour ça. Akito se présenta à lui en lui faisant du charme, charme auquel il n’était pas insensible. Gabriel se présenta à son tour, servant le mensonge habituel. Arriva alors Ranka qui avait vu leur manège. Il allait pouvoir se servir de cette information en temps et en heure. Pour l’instant, il rentra dans l’appartement entraînant le prince héritier à sa suite. Quand ils furent seuls, Ranka croisa ses bras sur son torse et regarda le prince, puis il dit d’un air amusé.

-Son Altesse Royale aurait-elle craqué pour un simple médecin ?

-Ranka senpai, s’il te plait… Je…

-Je l’ai bien vu Gabriel…

Puis sans un mot de plus, il partit dans sa chambre. Gabriel ne comprit pas où voulait en venir Ranka.
Les jours qui suivirent, Gabriel alla souvent à l’infirmerie, et pas parce qu’il était malade, mais parce qu’il se blessait. Il avait découvert trop tard une lame de rasoir dans un livre, une autre fois, un fil invisible avait été dressé sur son chemin et il était tombé de tout son long. Il voyait donc souvent Akito, mais il se demandait si quelqu’un n’essayait pas de l’assassiner.
Il se lia d’amitié avec Akito, et un vendredi, il succomba enfin à son charme. Ce jour là, il avait été blessé à la joue.

-Franchement Gabriel, je vais finir par croire que tu le fais exprès…

-Ce n’est pas le cas Akito…

Akito se pencha pour mieux voir sa joue, puis, il la lui lécha avant de l’embrasser. Le prince passa ses mains autour du cou du médecin et répondit à son baiser. Il n’avait jamais éprouvé de tels sentiments jusque là. Akito passa sa main sous la chemise de Gabriel, mais celui-ci le stoppa en lui tenant la main.

-Akito, je veux mettre les choses au clair avant qu’on le fasse…

-Tu n’es pas…

-Je suis gay oui, mais je ne suis pas le fils d’un milliardaire français, je suis… le prince héritier de France.

-Quoi ? Mais, tu m’avais…

-Et je t’aime Akito, depuis le premier jour…

Akito ne répondit rien, allongeant Gabriel sur le lit de l’infirmerie, il l’embrassa ensuite. Cela voulait-il dire qu’Akito partageait lui aussi ses sentiments ? Ce serait merveilleux si c’était le cas. Il se laissa faire par Akito, ce dernier était un expert. Gabriel était aux anges, il n’avait jamais connu pareille extase. Le corps, l’esprit et le cœur étaient en union.
Quand ils eurent fini, Akito mit un pansement sur la joue de Gabriel, et le fit partir en lui donnant une tape sur les fesses et lui murmurant.
-A plus tard…

Gabriel sortit et alla s’isoler dans le labyrinthe de l’établissement.
Pendant ce temps, Akito se tenait le visage, cela faisait à peine un mois qu’il était ici et il avait couché avec une bonne vingtaine de personnes : Filles, garçons, hommes et femmes. Mais c’était la première fois qu’il voulait revoir une de ses conquête. C’était quoi ce sentiment ? Cet étau qui serrait ses entrailles ? De plus Gabriel lui avait révélé son plus grand secret et lui avait dit qu’il l’aimait. Et lui ? L’aimait-il ? Il verrait ça plus tard.
Le soir venu, ils se rencontrèrent dans le couloir de leurs appartements. Gabriel discutait du club de lecture avec Sasha, le président du club, le fils d’une nièce de roi. Gabriel avait une sucette dans la bouche, comme souvent. Akito, lui, revenait du club de sport et tenait par l’épaule une jeune fille. Tous deux, en voyant l’autre avec quelqu’un, fut piqué au vif de jalousie. Gabriel renvoya Sasha dans ses appartements, mais Akito continua son chemin avec la jeune fille.
Le lendemain, Gabriel toqua aux appartements d’Akito. Celui-ci sortait de la douche et avait pour simple vêtement une serviette autour de la taille. Le voyant, Gabriel ne put empêcher le rouge lui monter aux joues. Akito lui prit le visage et l’embrassa, l’attirant dans l’appartement. Les gouttes d’eau suivaient les courbes de son corps. Après un baiser, Akito dit à Gabriel.

-Je ne veux pas te voir avec quelqu’un d’autre que moi, tu es à moi…

-Akito… M’aimerais tu ?

-J’en sais rien, je n’ai pas aimé te voir discuter avec ce mec…

-Et moi, les gémissements de cette fille m’ont plus qu’…

Akito le fit taire d’un baiser. Ils avaient le temps de prendre leur service, ils pouvaient faire l’amour, et ils ne s’en génèrent pas. Akito ne pouvait pas se passer du prince soumis. Gabriel ne pouvait se passer du médecin dominant. D’un commun accord, ils commencèrent à sortir ensemble dans le plus grand des secrets, chacun vacant à ses occupations routinières.
Un week end, jour de sortie du prince héritier, sortie obligatoire et entouré de ses gardes du corps, Benjamin, leur chef, lui tendit une enveloppe dés qu’il le vit. C’était une lettre de sa mère et de sa sœur.
Gabriel,

Je vais me marier, j’aime cet homme, je veux que tu assistes à mon mariage. Invite qui tu veux, j’ai également invité Akima. Vous prendrez le même avion…
Je t’aime grand frère.
Alex.



Le même avion ? Mariage ? Akima ? Cela voulait-il dire que la princesse héritière indienne était dans l’établissement ? Il n’avait pas vu son dossier. Il devait la trouver. Et… Inviter qui il voulait ? Akito pour sûr. Il lu ensuite la lettre de sa mère.
Gabriel Louis Philippe Henry, mon fils,
Votre sœur se marie dans un mois, je veux que vous soyez parfait pour cet événement, et coupez moi ces cheveux ridicules. Avec votre père, nous vous présenterons votre fiancée.
Bien à vous.
Votre mère.



Sa…

-Ma fiancée ? Ils veulent que je me marie ?

De rage, il jeta la lettre de sa mère dans la poubelle après l’avoir froissée. C’est alors qu’il vit un homme, un occidental en train de fumer et de rire. Gabriel s’approcha de lui et lui demanda une cigarette. Au moment où cet homme allait la lui allumer, ses gardes du corps pointèrent leurs armes sur lui.

-Hé, du calme les gars…

Dit l’occidental. Gabriel regarda l’homme, puis ses gardes du corps et entraîna l’anglais, car vu son accent, il n’y avait aucun doute possible, à l’intérieur de Kazuki.

-J’ai oublié de me présenter. Gabriel Roy, le bibliothécaire de Kazuki. Et toi ?

-Chris Hargreaves, le psy. Tu as un sacré nombre de body gardes, tu es mieux gardé que la reine d’Angleterre…

Gabriel rougit et détourna légèrement le regard, puis passa sa main dans ses cheveux. C’est alors que Chris lui dit qu’ils allaient sortir par derrière. Mais, il était bête ou quoi ? Il était déjà sortit par derrière, connaissait le code, alors pourquoi ne sortait-il jamais par là ? Il l’emmena donc dehors. Ils allèrent faire des achats, rigolant aux dépends des gardes du corps de Gabriel. Ils mangèrent des glaces, puis les gardes les retrouvèrent. C’est alors que, pour se débarrasser d’eux, Gabriel posa ses lèvres sur celle de Chris, et le psy, comprenant le jeu du biblio, répondit à son baiser. Les gardes furent tellement surpris qu’ils détournèrent le regard, ou laissèrent tomber leur armes. Puis ils rentrèrent. Il devait voir Akito, voir son petit ami, lui dire qu’il voulait qu’il l’accompagne au mariage de sa sœur. Mais Akito était rentré chez lui, son jumeau et assistant allait arriver. Dommage, il attendra son retour. Gabriel rentra dans son appartement, pensant à ce qu’il dirait à Akito pour le convaincre.
Il alla manger au réfectoire, et c’est là qu’il vit, à une table, une jeune fille indienne. Il s’approcha d’elle après avoir commandé son repas. La jeune fille portait un dos nu, et on pouvait apercevoir des tatouages, en particulier une maxime indienne dans le bas du dos.

-Bonjour petite étoile.

Akima se retourna sur Gabriel, le regarda un instant avant de sourire.

-Bonjour Gabriel, il y avait longtemps.

-Oui, il y avait si longtemps, je me rappèle la gamine espiègle que tu étais, tu as bien changer… Tu es devenu une belle jeune femme.

-C’est gentil Gabriel…

-As tu reçu une lettre d’Alex ?

-Pour son mariage ? Oui… Mes parents y seront également, et ils veulent me présenter mon fiancé.

-Pas de chance, quelle idiotie ces mariages arrangés. Moi aussi on va me présenter ma fiancée…

-Si mon fiancé est trop collant, tu m’aideras ?

-J’essayerai, mais toi, tu m’aideras à me débarrasser de la mienne, tu sais que je n’aime pas les femmes…

-T’as jamais essayé avec une femme ?

-Si mais…

-Et un baiser ? C’est pareil avec un homme ou avec une femme…

-Quoi ? Oui, peut-être, je ne sais pas…

Gabriel voulut tenter, et s’approcha d’Akima pour l’embrasser. Il colla ses lèvres contre les siennes, et Akima engouffra sa langue dans la bouche du prince. Quand le baiser prit fin, Gabriel sourit légèrement à la princesse.

-Tu embrasses bien petite étoile, mais je préfère les baisers de mon petit ami.

-Tu as un petit ami ? Qui ?

-Top secret Akima, mais tu l’as sûrement déjà rencontré…

-D’accord, je verrais bien…

Gabriel termina son repas et partit à la bibliothèque faire un peu de rangement et prendre un ou deux livres.
Akito revint le mardi, Gabriel marchait dans les couloirs, lisant un livre, quand il croisa Akito. Les cours allaient bientôt finir. Tous deux étaient habillés pareillement, la force de l’amour sûrement. Une chemise blanche légèrement ouverte, laissant voir leurs torses, et un jean délavé. Gabriel ferma son livre et détailla son petit ami. Trois déjà qu’ils étaient ensemble, trois mois et Gabriel avait vu défiler les nombreuses conquêtes d’Akito, sa bite volage tant aimée à qui il pardonnait tout. Après tout, il ne voyait qu’une seule fois ses conquêtes, et après… Plus rien, il revenait à lui, que à lui. C’était à lui qu’Akito avait donné la clef de son cœur, il était si beau.

-Je te cherchais justement Akito..

-Ah oui ? Moi aussi, tu m’as tant manqué, c’est trop long 3 jours sans te voir…

-Oui…

Répondit Gabriel, rougissant tout ce qu’il pouvait. Puis il reprit.

-Ma sœur se marie, veux tu m’y accompagné ?

-Oui, si tu y es, si je peux rester avec mon petit prince, alors oui…

Gabriel sourit et embrassa son petit ami, qui posa sa main sur sa troisième jambe. Ils n’allaient tout de même pas le faire ici, dans les couloirs des salles de classes à 10 minutes de la fin des cours… Et bien si, Akito avait envie, et le prince ne savait pas lui dire non. Akito prit alors le prince contre une colonne de marbre, 4 minutes avant la sonnerie, avec précipitation, sans presque pas de préparation. Il se dépêchèrent de se rhabiller, et sortirent acheter des tenues pour le mariage, un cadeau pour la future mariée, un nouveau livre pour le biblio, et du papier à lettre. Puis ils rentrèrent à Kazuki. Akito courut jusqu’à sa chambre, Gabriel le suivit sans courir. Quand il arriva enfin, Akito l’attendait en sueur, une bouteille de sake à la main. Il avait du ranger sa chambre à la va vite. Avait-il oublié qu’il ne supportait pas l’alcool ? Ils firent alors de nouveau l’amour, plus doucement, peut-être même un peu trop doucement, et en buvant du sake. Akito inventa même un jeu, tout ce que le médecin faisait, le prince devait le lui faire ensuite. Il devait même le prendre. Cette idée n'enchantait pas vraiment le biblio, mais ça faisait plaisir à Akito, alors il le fit.
Pour finir cette journée en beauté, Akito entraîna Gabriel dans le gymnase pour jouer au basket. Gabriel connaissait les règles, mais le seul ballon qu’il avait tenu de sa vie, était pendant cette partie de balle au camp le jour où il avait rencontré Martin. Alors que le médecin menait de 15 à 0, il s’évanouit, trop de sake. Gabriel envoya un élève présent dans le gymnase chercher Teruo, le jumeau d’Akito. Il aida ce dernier comme il put à amener Akito à l’infirmerie, après avoir expliqué à Teruo que son frère avait bu trop de sake, il les laissa.
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MessageSujet: Re: Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy   Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy EmptyJeu 21 Aoû - 19:52

Chapitre5 : Le viol de Gabriel.




Après avoir aidé Teruo à amener Akito à l’infirmerie, Gabriel retourna à son appartement. Il se mit torse nu car il avait chaud. Il se mit sur le bureau pour écrire une lettre à sa sœur. Ses lettres étaient surnommées par Alex ‘le journal de Gaby’. Il faut dire qu’il avait écrit un livre déjà sous un pseudonyme féminin et qu’il était très bien vendu. Il était en train d’écrire sa quatrième page quand Ranka rentra, mais Gabriel était tellement concentré qu’il ne l’entendit ni ne le vit, Ranka était partit prendre une douche. Gabriel le remarqua que quand celui-ci se pencha au dessus de lui pour lire ce qu’il écrivait.

-Ma chère et tendre Alex ? T’es pas homo à la base ?

Gabriel sursauta, et se retourna vers Ranka.

-C’est ma sœur senpai, elle va bientôt se marier, je t’avais déjà parlé d’elle non ?

-Ah… Non, je ne m’en souviens pas…

Gabriel remarqua alors que Ranka aussi était torse nu et qu’il portait…

-Eh… mais c’est mon jean ça…

-Tu n’as qu’à vérifier…

Dit Ranka avec un soudain sourire carnassier. Il aimait taquiner ce Teddy bear, ce nounours comme était surnommé le prince héritier de France dans les couloirs de Kazuki. Il le trouvait…

-Cette tenue te rend très sexy Gabriel.

Gabriel ne tint pas compte de cette remarque et tourna autour de Ranka pour vérifier si c’était bien son jean.

-C’est bien le mien, rends le moi…

-Enlève le toi même…

Et puis quoi encore ? Il voulait qu’il le déshabille ? Ranka ne lui rendrait jamais son jean autrement, mais il n’aimait pas cette idée.
Il s’approcha donc prudemment de Ranka, lui ouvrit le bouton puis fit descendre la fermeture éclair. Ranka lui attrapa alors fermement le poignet et fit glisser ‘malencontreusement’ la main du prince dans l’ouverture de son pantalon. Gabriel qui n’avait pas la moindre force dans les bras, ne pouvait se soustraire à lui, et ne bougeait donc pas la main de là où elle était. C’est alors la panique, Gabriel ne sentait pas du tout, mais alors pas du tout ce qui allait suivre. Il essaya de nouveau de se dégager. Rien à faire. Etant très émotif, il sentit les larmes arriver et couler le long de ses joues. Ranka le caressait, l’embrassait dans le cou et lui faisait des suçons. Il n’avait pas le droit, seul Akito avait le droit. Mais Ranka s’en moquait, tout ce qu’il voulait, il l’obtenait et il voulait Gabriel. Il poussa ce dernier contre le bureau après l’avoir débarrassé d’un coup de main faisant voler toutes les feuilles.

-Toi aussi, touche-moi !

-Jamais, lâches moi Ranka, lâches moi…

Les pleurs du prince énervaient Ranka qui lui donna un coup de poing dans le ventre qui le désarçonna, puis il fit descendre pantalons et caleçons. Puis il leva la jambe de Gabriel qui se débattait comme il pouvait, et il ne pouvait pas grand chose. Pour finir, il s’enfonça en lui, sas préparation, allant et venant avec une certaine bestialité. Au bout de quelques coups, Gabriel s’évanouit, mas il eut le temps de voir Akito qui tirait violemment Ranka vers l’arrière. Gabriel s’écroula sur le sol, et sentit des mains le porter, ce n’était pas Akito et il se débattit, mais après, il sentit le torse rassurant de son petit ami et se calma.
A son réveil il vit Akito penché sur lui, un air inquiet sur son visage. Alors ce n’était pas un rêve… Il attrapa la chemise de son petit ami et pleura contre lui. Il sentit la main du médecin dans ses cheveux.

-Ne me laisse pas Akito, je ne veux pas être seul, je ne veux pas…

-D’accord, je reste mon petit prince.


Akito s’allongea à côté de lui, n’osant pas le toucher de peur de le briser.
Le lendemain, Gabriel se fit porter souffrant, et alla se perdre dans le labyrinthe. Il savait qu’il y serait tranquille. Il laissa aller ses larmes. C’est alors qu’un jeune homme aux cheveux rouges et avec des tatouages sous les yeux arriva. Gabriel sécha rapidement ses larmes, en toutes circonstances un noble doit toujours faire bonne impression. Alors, le jeune homme lui parla, il avait un accent anglais.

-Eh ça va pas ? Vous avez besoin d’aide ?

-Non non, ça va aller, merci… Qui es tu ? Je ne te vois pas venir à la bibliothèque…

-Je suis Enzo Dawn.

Dawn ? Mais c’était le nom de famille de la meilleure amie de sa mère, alors c’était lui Enzo ? Mais alors… Il lui a déjà changé ses couches, donné le biberon et autres…Gabriel ouvrit la bouche, puis soudain est prit de nausées et vomi. Enzo l’aidait en lui tenant les cheveux. Quand il se releva enfin, il vit qu’Enzo rougissait. Il avait envie de lui ou quoi ? En effet, Enzo était bi et avait trouvé la position du prince assez intéressante. Malgré qu’il ait vomi, il était assez sexy. Gabriel le remercia, puis ils parlèrent. Une évidence qui n’avait pourtant pas sauté aux yeux du prince lui vint alors, il devait aller parler à Chris, il était psy, il pourrait l’aider. Il laissa le jeune lord retourner en cours et alla au bureau de Chris en faisant un grand détour pour ne pas voir Ranka. L’entrevue se fit en double sens, Gabriel parla de ce qu’il avait vécu, et en même temps, il améliorait le nippon de son ami. Ce dernier lui prescrit des anti-dépresseurs. Gabriel en aurait bien besoin, surtout qu’il avait promis à Enzo de coucher avec lui au moins une fois, plus tard…
Une semaine passa et Gabriel était déjà accro aux cachets Alors qu’il écrivait son prochain livre à la bibliothèque, il vit se poser sur son bureau un exemplaire du kamasutra en japonais. Il leva la tête pour voir qui empruntait ce livre si intéressant. Une tignasse rouge… Enzo…

-Tu ne le préfères pas en anglais ?

Demanda t-il, devinant pourquoi Enzo lui collait ce bouquin sous le nez.

-Je l’ai dans la réserve, derrière moi…

-Je veux bien… Merci Gabriel…

Bien sûr, le lord ne savait pas qu’il allait coucher avec un prince héritier. Pendant cette partie de jambes en l’air, ils se retrouvèrent affublés de surnoms. Gabriel devint ‘mon ange’, et Enzo devint ‘mon petit cœur’. Puis ils sortirent avec le livre qu’ils étaient venus chercher. Gabriel ne le sut jamais, mais Akito était venu le voir et l’avait vu rentrer dans la réserve avec Enzo. Il se mit immédiatement à détester le jeune lord qui voudrait bien revoir le beau biblio.
Une semaine plus tard, il partirait en France, il irait seul avec son petit ami, Akima, et tous leurs gardes du corps.
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MessageSujet: Re: Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy   Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy EmptySam 23 Aoû - 18:10

Chapitre 6 : Le mariage d’Alexandra.




Gabriel était dans le jet privé, il discutait avec Akima, jetant souvent des regards vers Akito qui s’était isolé. Akito avait les bras croisés et regardait Akima assez méchamment, la trouvant trop proche de son Gabriel. Ce dernier l’avait remarqué, mais il ne voulait pas laisser sa petite étoile seule. Ils arrivèrent enfin à l’aéroport, puis ils montèrent tous les trois dans une limousine. Gabriel se mit en face d’Akima et à côté d’Akito, lui tenant ‘discrètement’ la main.

-C’est bon, pas la peine de vous cacher… Je sais bien que vous êtes ensemble, vous n’êtes pas très discrets, on vous a entendu gémir dans les couloirs…

Gabriel rougit et Akito fusilla du regard la princesse indienne avant de prendre le menton de Gabriel et de l’embrasser. Quand le baiser s’interrompit enfin, Gabriel, encore plus rouge et peu après, la voiture s’immobilisa et Gabriel sortit pour se retrouver dans les bras de sa petite sœur. Il la serra contre son cœur, puis elle se recula et s’abaissa devant lui.

-Bon retour chez vous Gabriel Louis Philippe Henry…

-Merci beaucoup Alexandra. Akima Amani est ici également, je vous laisse vous dire bonjour.

Puis il se tourna vers la limousine et regarda à l’intérieur. Akito n’avait pas bougé et avait les bras croisés. Quelle tête de mule quand il s’y mettait. Il lui tendit la main.

-Viens Akito, je vais te montrer où tu vas dormir…

-Akima, Gabriel, nos parents veulent vous voir immédiatement.

-Pourquoi donc ?

-Je n’en connais point la raison Akima, mais votre venue est attendue en salle du trône.

Et c’est en soupirant que les deux héritiers suivis d’Alexandra, d’Akito et de leurs suites, se dirigèrent vers la salle du trône. En y arrivant, Gabriel fut stupéfait de la blancheur de son père. Sa mère parla.

-Bienvenue à vous deux, mon fils, je vous présente votre fiancée, Akima Amani Mirasu, princesse héritière d’Inde.

-Comment ? Mais.. Mais… Akima est encore…

-Cela suffit mon fils, il faut vus marier avant la fin de l’année…

Akima qui n’avait pas la langue dans sa poche, explosa de colère et sortit en faisant tournoyer ses longs cheveux noirs, laissant voir tous ses tatouages. Gabriel vit que son petit ami écoutait, il avait les bras croisés et ne disait rien, mais il le connaissait bien et savait qu’il était en colère. Il retourna son regard vers ses parents.

-Comme le veut la tradition , la princesse doit être enceinte avant ses 18 ans, de vous, cela va sans dire…

Alors là, c’était le bouquet. On l’obligeait à se marier avec une fille qu’il considérait comme sa sœur, et il devait avoir un gosse avec ? Il détestait les mômes après tout ce que lui avaient fait subir tous les enfants dont il avait du s’occuper, Alexandra, Akima, Enzo… Mais il ne dit rien. Il s’abaissa et sortit à son tour, regardant son petit ami pour qu’il le suive. Puis, se dirigeant vers les jardins, il vit sa sœur et sa fiancée enlacées. Il poussa un profond soupire et alla les rejoindre.

-Désolé Akima, désolé… Pareil pour toit Alex, l’annonce de nos fiançailles va gâcher ton mariage…

-Ce n’est rien grand frère… Soyez heureux…

-C’est à toi d’être heureuse, j’ai déjà trouvé mon bonheur…

Dit-il en regardant tendrement Akito. Un serviteur apporta sur un plateau deux boites, une pour Akima, l’autre pour Gabriel. Akima prit la sienne, et ce fut Akito prit celle du prince. Il ouvrit la boite puis, dégoûté, la jeta violemment sur le sol avant de la piétiner. Il ne restait rien de la boite qui contenait une chevalière avec les armoiries de la famille royale. Gabriel fut content du geste de son petit ami et se jeta à son cou l’appelant son prince charmant. Il n’avait pas vu qu’Akito l’avait ramassée au sol, et elle n’avait aucune égratignure. Sous le regard dégoûté de sa sœur et les yeux levés au ciel, et légèrement en colère pour son image d’Akima, Gabriel embrassa Akito. Un serviteur le vit, mais il s’agissait de Nestor.

-Allons nous changer mon amour… Je vais te prêter quelque chose…

Gabriel emmena donc Akito dans sa chambre, puis dans sa penderie dont il avait si souvent parlé.

-Voici l’endroit où je dors…

-Gabriel… Je ne veux pas que tu te maries, je ne veux pas que tu aies d’enfant…

-Moi non plus Akito, mais je ne peux pas faire autrement. Moi, la seule personne qui est présente à jamais dans mon cœur, c’est toi…

Akito ne l’avait pas touché depuis son viol, mais Gabriel voulait qu’il le purifie des méfaits que lui avait fait subire Ranka. Il fit tout pour exciter Akito qui le prit enfin. Gabriel était aux anges, Akito était toujours là, toujours… Puis il s’habilla tout en blanc, tel un ange aux cheveux rouges. Akito plaisanta en disant que ce devait être la mariée qui devait être en blanc, et non son frère. Puis ils allèrent assister au mariage. Ce fut une magnifique cérémonie, et juste après, les fiançailles de Gabriel et Akima furent annoncées. Leurs couvertures étaient tombées, tout le monde saurait à Kazuki qui ils étaient réellement. Il voulait rester le nounours et ne pas être le prince héritier de France. Pendant le bal, il vit qu’Akima et Akito partaient. Il savait qu’Akito allait draguer, il en avait l’habitude, mais il ne pensait pas qu’il draguerait sa fiancée. Et connaissant leurs deux caractères, ils allaient d’abord se crêper le chignon, sûrement à cause de lui, puis peu à peu, trouvant un ou plusieurs points communs, ils coucheraient ensemble. C’était toujours le même schéma avec Akito, il y était habitué. Il dansa avec sa sœur, lui murmurant que son cadeau était noir et bleu. A la fin du bal, Akito et Akima étaient revenus, Alexandra commença à ouvrir ses cadeaux. Elle ouvrit celui de son frère en premier, et son regard s’illumina. C’était une nouvelle poupée Geisha, et pas n’importe laquelle, c’était cette si célèbre Geisha aux yeux bleus comme l’eau, comme ceux de son grand frère. Elle fit une révérence à celui-ci pour le remercier.
Gabriel savait que son cadeau plairait à sa sœur. Il alla ensuite rejoindre son petit ami de médecin et lui murmura.

-Tu t’es bien amusé ? Si tu as encore de l’énergie, on va dans ma chambre, d’accord mon cœur ?

-D’accord…

Répondit Akito en frôlant les fesses du prince héritier. Gabriel eut un petit sourire et se retira dans ses appartements. Peu après, Akito le rejoint et l’embrassa fougueusement.

-Tu me surveilles maintenant ?

-C’est parce que tu es mon petit ami et que… Je t’aime…

Akito le fit taire d’un second baiser et il déshabilla le prince, s’étant assuré que la porte était bien fermée à clef et que personne ne pourrait rentrer. Puis il se déshabilla lui même. Maintenant qu’ils étaient nus tus les deux, Akito savait qu’il pourrait lui faire tout ce qu’il voulait. Il savait que le prince avait la peau douce. Il laissa courir son doigt le long de la courbe de sa colonne vertébrale. Et en voyant Gabriel frémir sous ses caresses et renverser la tête en arrière avec un expression de total abandon, le désir qu’il avait du biblio se doubla d’une infinie tendresse.
Aussi ne prit-il pas tout de suite son torse blanc qu’il savait ferme sous sa main. Au lieu de cela, il se pencha pour prendre sa bouche Ses lèvres étaient incroyablement généreuses, ouvertes et accueillantes. Le goût puissant de sa bouche se propagea dans tout son corps, développant des parfums plus forts et plus intimes. Il le sentit agripper ses épaules et Gabriel lui susurra à l’oreille qu’il avait envie de lui plus encore qu’il ne l’avait prévu. Akito le vit parcourir son torse du bout de ses doigts, avide et curieux, son cœur s’accélérant. Gabriel se recula pour l’observer, et se ravença pour le toucher de nouveau. Akito secoua la tête, l’homme le plus amoureux et le plus patient avait ses limites.

-Allonge-toi avec moi…Viens…

Murmura t’il. Il le vit s’allonger sur le lit et il prit possession de sa bouche. Puis il le caressa avec une tendresse étonnante, palpant son torse et éprouvant un plaisir douloureux à sentir sa peau. Il avait envie de retrouver ce goût qui l’excitait tellement, dans son cou ou sur ses épaules. Quand sa langue, après ses doigts, lécha la pointe de ses tétons, Gabriel s’arc-bouta violemment. Dans un demi sanglot, il le supplia de le prendre. Mais Akito se contenta de prendre sa bouche. Le prince l’attira alors contre lui, il ondulait frénétiquement sous lui, sans la moindre honte. Du bout de la langue, des dents et des lèvres, Akito l’excitait alors que Gabriel le suppliait. Soudain, il le sentit se cambrer en agrippant le drap de soie. Emporté par un plaisir fulgurant, Gabriel trembla longuement de tous ses membres avant de retomber mollement sur le dos. Avec un vague grognement, Akito pressa ses lèvres contre sa peau, puis sa main descendit plus bas, suivant amoureusement le galbe de sa taille et de ses hanches. Il sentit les mains du prince sur son dos. Il était trempé, tous ses muscles étaient tendus. Mais sa bouche se promenait déjà sur son ventre plat. Il lui donnait du plaisir et avait l’intention de lui en donner encore et encore. Le désir qu’il avait de le prendre était si douloureux et d’une force si intense, qu’il savait bien qu’il ne pourrait continuer à se retenir encore longtemps. Il plongea alors entre ses cuisses. Le corps de Gabriel était un trésor de délices qu’il entendait bien explorer pleinement, encore. Mais le moment n’était plus à la paresse. Fou de désir, il savoura chacun de ses soubresauts, chacun de ses cris, chacun de ses soupires.
Il le voulait ainsi, offert et alangui, s’ouvrant à lui au fur et à mesure qu’il le fouillait, l’enflammait de ses caresses. Et quand il fut près, tout excité, il ne s’en contenta pas. Il le couvrit de baisers, s’attardant sur ses mamelons durcis avant de remonter sur ses lèvres frémissantes.
Arc-bouté sous lui, Gabriel écarta les jambes qu’il referma sur les reins de son petit ami. Il avait les yeux fermés de désir. Akito secoua la tête pour éclaircir sa vision qui s’était soudain brouillée. Il ordonna à son amant de le regarder. Gabriel ouvrit les yeux.

-Tu m’appartiens !

Dit Akito avec ardeur. Tout à coup, Gabriel poussa un cri lorsqu’il s’enfonça profondément en lui. Un violent orgasme le traversa, le laissant tremblant et brûlant. Quand il referma les yeux, Akito prit sauvagement sa bouche tout en allant et venant frénétiquement en lui.
S’ajustant à son rythme, Gabriel s’abandonna à la tempête qui les emporta tous les deux. Tout à coup, Akito, murmurant son nom, s’arc-bouta violemment avant de se laisser retomber sur lui de tout son poids.

-Je te promets que je vais cesser de t’écraser dans une minute…

Mais Gabriel l’agrippa, ne voulant pas le laisser partir. Peu après s’étant mis en caleçons, et ayant ouvert la porte, ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, aux anges.
Le lendemain, Nestor leur apporta le petit déjeuné au lit avec le journal du matin. Les fiançailles de Gabriel et Akima avaient été annoncées et se trouvaient dans les journaux. Sa couverture était tombée, comment pourrait-il gérer ces mots respectueux qu’on lui donnerait désormais à Kazuki ? ‘Majesté, Altesse,…’ Ce serait un vrai calvaire pour lui et sa petite étoile. Il regarda son petit ami. Plus tard, ils rentrèrent tous les trois à Kazuki.
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MessageSujet: Re: Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy   Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy EmptySam 23 Aoû - 18:13

Chapitre 7 : Madame Mère à Kazuki.




Voilà deux mois que Gabriel était rentré, on s’abaissait devant lui, on l’appelait par son titre, plus personne ne l’appelait nounours dans son dos, plus personne ne l’appelait Gabriel, Gaby ou Gab. Seuls Akito, Akima, Sasha, Chris et Ranka se le permettaient. Même Enzo n’osait plus s’approcher, il devait se culpabiliser d’avoir couché avec lui. C’est pourquoi, pour qu’il l’appèle de nouveau ‘mon ange’, Gabriel lui envoya une note pour qu’il le rejoigne dans la salle de repos, reconvertie en baisodrome, et quand ils furent seuls, Gabriel se tourna vers le jeune lord.

-Bonjour Enzo…

-Je… Bonjour votre Maj…

-Stop, je suis toujours le même, la seule chose qui change est que désormais, tu connais la vérité, tu n’es pas d’accord mon petit cœur ?

-Si… Tu as raison mon ange…

Dit-il en souriant, Gabriel l’avait appelé ‘mon petit cœur’, cela prouvait qu’il n’avait pas changé. Le sourire de Gabriel s’illumina et peu après, ils couchèrent ensemble pour renouer leurs liens. Le soir venu, en arrivant dans son appartement qu’il partageait toujours avec son violeur, il vit une lettre avec le sceau de la famille royale française adressée à Ranka. Pourquoi écrire à Ranka et non à lui ? Il attendit alors Ranka pour qu’il ouvre la lettre et sache ce qu’elle contenait. Quand celui-ci arriva enfin, il ne s’occupa pas tout de suite de la lettre, faisant encore poireauter le prince pendant une bonne demie heure. Quand il ouvrit enfin la lettre, son visage s’éclairait à chaque ligne, puis il regarda Gabriel, un large sourire aux lèvres.

-Bon retour chez vous votre majesté.

Quoi ? Quoi ? Non, surtout pas. La mâchoire du biblio tomba, puis il regarda le directeur.

-Non,… Je ne veux pas rentrer… Fais quelque chose…

-Et pourquoi je ferais quelque chose ? Quel en sera mon bénéfice ?

-Je… Je ferais tout ce que tu veux !

Il était près à subir n’importe quoi pour ne pas rentrer en France et être roi. La France serait pire qu’ici aux côtés de Ranka.

-N’importe quoi hein ? Oui,… si tu deviens mon esclave…

-Ton… ton esclave ? mais…

S’il devenait l’esclave de Ranka, il pourrait rester à Kazuki auprès d’Akito, et Akima pourrait continuer ses études…

-D’accord… J’accepte…

-Alors je vais te faire rester…

Ranka, un sourire carnassier aux lèvres regarda son esclave. Il allait s’amuser avec lui, il allait enfin obtenir ce qu’il voulait. Il pourrait enfin faire souffrire pleinement le prince qu’il détestait tant, ce dernier refusait quelque chose que tout le monde souhaitait obtenir… Un trône, un royaume…

-Désape toi… ESCLAVE…

-Qu… Oui Ranka…

Ranka le frappa violemment au visage, un regard noir, fusillant Gabriel.

-Je n’ai pas bien compris… Tu disais ?

-Oui… Maître…

Ranka sourit en voyant Gabriel se déshabiller, se tenant sa joue douloureuse, et l’appelant ‘maître’. Il se mit assit en souriant.

-Bien, à genoux… et masse-moi les pieds…

Gabriel n’en revenait pas. Lui, un prince héritier, réduit à masser les pieds d’un homme qu’il exécrait. A un moment, pendant le massage, Ranka serra le cou de Gabriel, lui faisant une sorte de jeu du foulard. Le prince n’était pas très résistant et suffoqua rapidement, de plus, il marquait bien sur sa peau laiteuse. Ranka, en colère, lui ordonna de lui faire une fellation, lui disant d’y mettre tout son cœur s’il ne tenait pas à partir le lendemain.
Le lendemain matin, voyant les nombreuses marques sur son corps, Gabriel décida de s’habiller en blanc avec de longues manches et un foulard autour du cou. Il alla s’occuper de la bibliothèque en attendant l’arrivée de sa mère. Il était certain qu’elle amènerait le coiffeur. Vers 10h, une luxueuse limousine se gara devant Kazuki. Une femme en sortit, une femme portant une immense choucroute blanche sur la tête, c’était la reine de France. Une horde de serviteurs se précipita alors autour d’elle, une femme l’éventant, une homme la recoiffant, un autre balayant le chemin…

-Est-ce ‘ça’ Kazuki ? C’est d’un laid, quelle architecture archaïque, en France une telle horreur n’aurait jamais vu le jour… Mon fils n’a aucun goût, il n’en a jamais eut…

Benjamin, le chef des gardes du corps de Gabriel appela celui-ci pour le prévenir de l’arrivée de sa mère. Gabriel alla donc à la rencontre de cette dernière. La voyant, il ne put réprimer un sourire, sa mère avait encore mit plus de fond de teint que la fois dernière. Elle se refusait à accepter qu’elle vieillissait, et s’accrochait à sa jeunesse et à sa beauté perdues comme elle le pouvait.

-Bonjour mère…

Dit-il arrivé près d’elle, s’abaissant et prenant sa main pour la baiser. Il releva la tête et commença les compliments.

-Vous êtes toujours plus belle chaque jour mère…

-Evidemment…

Répondit-elle en observant son fils sous toutes les coutures.

-Vous par contre, Gabriel Louis Philippe Henry, vous me faites toujours honte ! Vous déshonorez la couronne de France avec cette tignasse
rougeâtre. Et vous osez porter du blanc, alors que votre père se meurt en France… C’est votre comportement qui a amené votre père sur son lit de mort, en avez vous conscience ? Certes non, vous êtes d’un égoïsme…

Gabriel soupira, et elle alors ? N’avait-elle pas pensé que c’était sa faute à elle ? Avec son caractère, à toujours rejeter la faute sur autrui ! Bon, il ne fallait pas s’énerver, il ne savait même pas comment tenir tête à sa mère.

-Je vous mène au bureau du directeur…

C’est ce moment que choisi Akima pour intervenir en faveur de son ami et fiancé. Elle disait qu’en tant que fiancée de Gabriel, elle avait un droit de juger la façon d’être du prince. Sa mère répliqua qu’Akima n’aurait son mot à dire que quand elle aurait épouser son fils, qu’elle aurait épouser son fils et qu’elle résiderait à Versailles. Puis, peu à peu, du monde vint s’agglutiner autour d’eux, Chris que sa mère semblait tenir en haute estime, Enzo qui, suivant leur code, lui demandait une partie de jambes en l’air, d’autres élèves… La reine tapa alors du pied, retroussant le nez e se mettant à ordonner à tout le monde de partir. Ranka qui s’était amusé à regarder ce petit regroupement arriva pour sauver la situation. Il ne s’abaissa même pas devant la reine. Dans le bureau, il ne resta que Gabriel, sa mère, sa fiancée et son maître. Ranka était assit derrière son bureau et regarda la reine au milieu, à droite son fils et à gauche la princesse. Il avait tenu ses engagements. Il avait gardé un œil acéré sur le prince, jusqu’à en faire son objet, et avait laissé un peu de liberté à la princesse. C’est lui qui avait dit à la reine qu’une union entre l’Inde et la France serait bénéfique aux deux pays. C’est lui aussi qui avait fait en sorte que Gabriel et Akito soient ensemble. Ces petits attentats envers Gabriel, c’était son fait. Ainsi Gabriel resterait ici. Tout était calculé pour garder un contrôle sur tout ce qu’il se passait ici. Il avait prévu de garder Gabriel ici pour en faire son pantin et ensuite régner sur deux pays par son intermédiaire.

-Monsieur Nakazawa, mon fils doit rentrer en France, le peuple a besoin d’un Roi…

-Mère… Nous ne régnons même pas, nous sommes justes présents…

-Votre fils est mon bibliothécaire, il est très compétent. Je ne peux pas m’en séparer.

-Son destin est sur un trône et non le nez dans des livres.

-Il n’a pas la fibre d’un roi, regardez le, incapable de tenir tête à sa mère, alors imaginez un homme un peu trop persuasif qui voudrait une terre…

-Vous m’effrayez, mais il est vrai que…

-Cela suffit mère… Je ne peux en supporter d’avantage…

Et son Excellence le prince héritier de France déballa son sac, tous les sentiments qu’il avait tous ses secrets, il dit tout dans le moindre détail à sa mère. Puis, épuisé, il se laissa tomber sur son siège, croisant les bras, respirant fortement, la sueur coulant sur son visage empourpré. Akima fut si impressionnée par la prestation de son fiancé qu’elle se leva, lui prit le visage et l’embrassa. Gabriel fut très surpris et n’y répondit pas. Au bout du moment que sa chère mère mit pour se remettre, il fut décidé que le prince ne quitterait Kazuki que quand il serait roi, soit à la mort de son père. Ranka, ce salaud, cette enflure, il n’avait rien fait, c’est lui qui avait tout fait et Ranka lui avait fait subir toutes ces humiliations, toutes ces souffrances pour ne rien faire ensuite ? Qu’il ne compte pas sur lui pour continuer à le servir. Non pas question.
Sa mère partit enfin, et il fonça à l’infirmerie prévenir Akito qu’il restait. En entrant dans l’infirmerie, il vit Akito qui embrassait une élève. Il baissa la tête, une boule énorme dans la gorge.

-Aki…to… Je reste… Je voulais te… prévenir…

Puis il ferma la porte et alla pleurer dans son appartement, dans un coin. Il ne vit pas la porte s’ouvrir.

-Baka… Pourquoi es tu partit comme ça ?

-T’étais trop occupée, je ne voulais pas te déranger dans cette bataille de langues.

-Mais je suis là maintenant…

Akito le prit dans ses bras, lui prit ensuite le menton et l’embrassa, mêlant salive et larmes. Puis, Gabriel un peu réconforté, ils firent l’amour.
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MessageSujet: Re: Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy   Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy EmptySam 23 Aoû - 18:15

Chapitre 8 : voyage scolaire




Cette année c’était lui qui avait choisi le lieu du voyage scolaire. Au Japon, chaque année à l’occasion de la golden week, un voyage scolaire était organisé pendant une semaine. Cette année, ce serait les caraïbes. Les élèves et le personnel d’accompagnement étaient dans un avion. Gabriel avait prêté à Sasha le livre qu’il avait écrit, ne lui disant pas qu’il en était l’auteur. Il discutait avec son voisin qui n’était autre qu’Akito, ce dernier avait changer de look à l’occasion du voyage.

-Les cheveux blonds te vont à merveille Akito !

-Merci Gabriel ! J’ai vu des portrais de toi quand tu étais blond, j’aimerais bien voir en vrai…

-Tu… tu veux que je me décolore les cheveux ?

-Je voudrais voir…

-Je… d’accord…

Puis la discutions stoppa car Akima fonça aux toilettes pour y vomir. Gabriel et Akito se levèrent mais le médecin fit signe à Gabriel de se rasseoir. Il vit que sa fiancée discutait beaucoup avec son petit ami. Il était jaloux, mais ne voulait pas le montrer. Quand les soins et la discussion prirent fin, Gabriel alla s’asseoir à côté de sa fiancée.

-Tu es enceinte… Qui est le père ?

-Comment ? Mais je…

-Ecoute, je ne suis pas débile au point de pas l’avoir remarqué… Je ne t’en voudrais pas, je te le promets petite étoile…

-C’est… c’est ton petit ami…

-Ah… ça date du mariage alors… Tu lui as dit ?

-Oui, à l’instant…

-Vous avez l’intention de le garder ?

-Je ne sais pas…

-Garde le si tu veux, je ne t’en empêcherais pas, c’est à toi de faire ce choix.

-Merci Gabriel, tu m’enlève d’un poids…

-Petite étoile, j’ai décidé de…

-De ?

-Je vais devenir roi…

-Oui… Et je veux créer ma propre école en France, Tu pourras y envoyer ton enfant si tu le gardes…

Akima prit Gabriel dans ses bras qui, à son tour, la serra contre son cœur. Même s’il n’était pas amoureux d’elle et qu’il ne le serait jamais, la jeune princesse comptait énormément pour lui. Ils arrivèrent enfin à leur lieu de vacances, Gabriel était dans la même chambre que son petit ami, et rien qu’eux deux. Ils pourraient être tranquilles. Gabriel emmena Akito dans leur chambre. Enfin seuls, Gabriel regarda gravement Akito.

-Que comptes tu faire de cet enfant ?

-Elle t’en a donc parlé ?

-Oui… Ecoute… J’ai décidé d’être roi, mais je voudrais que tu m’accompagnes, que tu restes auprès de moi.

-Mais je ne peux…

-Teruo restera à Kazuki ! Ce sera une promotion pour lui, et j’ai besoin de toi près de moi. Tu es l’homme de ma vie, celui qui compte le plus pour moi…

-Gabriel, tu sais que je… je t’aime… Mais tu vas te marier, tu vas fonder une famille, et moi dans tout ça ?

-Je ne me marierai pas, et je déteste les enfants. Tu seras le seul, même si je que moi… Tu m’aimes, mais tu vas toujours voir ailleurs, tu as mit ma fiancée enceinte… Où es ta preuve d’amour ?

-Je…

Gabriel s’approcha de lui. Depuis qu’il avait eut son altercation avec sa mère, il se sentait plus libre, plus sûr de lui. On toqua à la porte et les deux tourtereaux durent se séparer. C’était un élève qui venait chercher ses médicaments. Quand Akito ouvrit sa trousse à pharmacie, Gabriel vit sa chevalière. Il attendit que l’élève parte pour laisser exploser sa colère.

-Que fait ma chevalière ici ?

-Rien, c’est pas tes oignons…

-Bien sûr que si ! C’est la mienne, celle de ma famille ! ! !

-Et toi ? Tu n’as rien à te reprocher peut-être ? Ce garçon aux cheveux rouges qu’est-il pour toi ?

-Un ami… je l’ai connu alors qu’il n’était qu’un bébé, c’est tout…

-C’est tout ? tu es sûr ? ça doit être un bon coup, vu comment tu gémissais dans ta réserve…

-Que… mais…

Piqué au vif, Gabriel sortit en prenant son ordinateur portable. Il devait continuer son roman, l était quasiment fini. Dans le premier tome, l’héroïne était restée seule à la mort brutale de son petit ami. Dans le second, elle trouverait l’assassin et se vengerait. Il allait profiter de cette semaine au soleil pour finir son roman. Assit au bord de la mer, il se mit à écrire. Le soir arriva rapidement, il rentra alors à l’hôtel et il trouva Akito assit seul à une table. Il entendit des élèves qui parlaient de lui, de son refus alors que d’habitude, il ne disait jamais non pour coucher avec quelqu’un. Gabriel alla le rejoindre.

-Sa Majesté daigne parler à un simple médecin ?

-Ne dis pas de sottises. Tu as refusé des avances ? Pourquoi ?

-ça te blesse non ? ça me blesse que tu ailles voir ce gars, je t’avais dis que je ne voulais te voir avec personne d’autre que moi. Tu m’appartiens, tu te souviens ?

-Je me souviens… Mon cœur… Me suivras tu en France ?

-Oui, peut-être, je ne sais pas, on verra…

-D’accord, on a encore le temps… je t’ai…

-Y a t’il un monsieur Roy ici s’il vous plait ? Une lettre pour monsieur Roy…

-C’est moi… Excuse moi Akito, on en parle plus tard…

Il lui fit signe qu’il l’aimait en langage des signes et alla prendre la lettre. C’était une lettre de son père, il reconnu le sceau, mais c’était l’écriture de Nestor. Son père était donc si mal en point qu’il ne pouvait plus écrire ?
Mon fils,
Mon petit Gaby… Je suis désolé, je vais te laisser seul avec ta mère, j’essayais comme je le pouvais de te protéger d’elle. je ne te l’ai jamais dis, mais… Je suis fier de toi mon fils, de tout ce que tu as fait, de tout ce que tu as accompli… J’ai lu un roman qui marche très bien en France, et j’ai reconnu ton style d’écriture. je suis fier d’être ton père… Je voudrais te voir une dernière fois avant de partir pour l’autre monde.
Je t’aime
Ton père.



Gabriel avait les larmes aux yeux en lisant ces mots. Son père le tutoyait, lui disait qu’il était désolé, qu’il l’aimait et qu’il était fier de lui. Il devait finir son livre rapidement pour que son père puisse le lire. Il devait le voir, il devait rentrer au pays rapidement. Il sentit deux bras entourer sa taille. Il se retourna dans les bras protecteurs d’Akito et pleura ton son saoul. Tous les regards étaient tournés vers eux, mais Gabriel s’en moquait. Akito prit la lettre et la lut. Il caressa les cheveux du prince, puis, devant tout le monde, le médecin l’embrassa. Surpris, Gabriel cessa de pleurer et rougit. Puis il entendit bien distinctement les mots de son petit ami.

-Ne t’inquiète pas mon petit prince, tu pourras aller le voir, je serais avec toi mon amour…

C’était le jour des surprises, voilà que son petit ami disait devant tout le monde qu’ils étaient ensemble. I était heureux d’être venu ici. Akito lui prit la main et lui glissa la chevalière au doigt. C’était quoi ? Une demande en mariage ? Non, connaissant Akito, il ne voulait ni se marier, ni se paxer. Mais alors ? Akito le tira sur la berge, le soleil couchant en arrière plan, avec le bruit des vagues. C’était si romantique. Akito regarda Gabriel et dit :

-Gabriel, je te suivrais, pas tout de suite, mais je te suivrais… je ne serais que le médecin du roi, et son amant… Mais maries toi avec Akima, et ais un enfant… Tu seras un bon père…

-Tu dis n’importe quoi, je ne serais jamais un bon père, je ne veux pas me marier avec quelqu’un d’autre que toi…

-Tu sais que moi et le mariage…

-Et moi alors ? Moi et les femmes ?

-Baka… Allez, viens là…

Akito l’attira contre lui et l’embrassa.
Plus tard, enfin seuls, la nuit, ils firent l’amour avec une passion encore jamais égalée jusque là. Le lendemain, Gabriel finit son roman et l’envoya à son éditeur, lui demandant d’envoyer un exemplaire au roi de France. Puis, il profita un maximum de ses vacances auprès de son petit ami et de sa fiancée dans ce décor magnifique.
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MessageSujet: Re: Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy   Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy EmptySam 23 Aoû - 18:18

Chapitre 9 : Le roi est mort, vive le roi.




Gabriel était rentré à Kazuki, et il repartait sur le champ en France avec Akito pour aller voir son père. Il avait fait un petit détour par chez le coiffeur et avait retrouvé sa couleur d’origine. Par contre, ils restaient toujours longs, il les aimait longs. Dans l’avion, les mains du prince étaient moites. Il ne savait pas quoi dire à son père, ni comment. Akito le tenait dans ses bras. Dés qu’ils arrivèrent à Orly, ils allèrent rapidement à la limousine qui les attendait. Arrivés au palais, la mère de Gabriel qui était dehors regardant passer les simples mortels, vit arriver son fils. Elle se leva et le regarda, se demandant ce qu’il faisait ici. Elle se demandait aussi comment il avait prit cet air déterminé, cette prestance. Il lui ressemblait.

-Bonjour mère…Je suis venu voir père, où se trouve t-il ?

-Dans… sa chambre, vous êtes redevenu blond ? Cette couleur…

-Il suffit mère, je suis ici pour voir mon père, et non pour vous !

La reine avait une tête de poisson hors de l’eau. Son fils avait tant changé, que s’était-il passé ? Gabriel se dirigea d’un pas assuré vers la chambre de son père, suivit de peu par Akito. Tous ceux qu’ils croisaient s’abaissaient devant le futur roi. Il ouvrit la porte de la chambre et fit signe à tout le monde de sortit, sauf à Akito. Puis il s’approcha de son père et s’abaissa devant lui.

-Bonjour père !

-Mon… fils…

Le roi toussa, c’était du sang. Akito se précipita et tendit un mouchoir au roi.

-Merci… jeune homme…

-Ce n’est rien votre Majesté, je suis médecin…

-Je comprends pourquoi mon fils vous a choisi, vous êtes… vraiment bon…

Gabriel devint rouge pivoine et se tourna vers Akito.

-Mon cœur, peux tu nous laisser seuls ? Un peu…

-Prends ton temps petit prince, je suis derrière la porte.

-Merci…

Gabriel attendit qu’Akito sorte puis il se tourna vers son père et fit ce que jamais auparavant il n’avait oser faire. Il prit son père dans ses bras.

-Père je… Je vous aime…

-Moi aussi Gabriel, je t’aime… J’ai reçu ton livre… Dis moi, l’héroïne, elle te représente non ?

-Oui… Vous avez raison, c’est moi… je… père… Si j’avais pu choisir, c’est vous que j’aurais prit comme père, je suis fier d’être votre fils…

-Et moi je suis fier d’être… le père d’un homme gentil, sensible, beau, aimant, intelligent, et si… talentueux… que toi… Je… je t’aime… Tu es mon…

Un bruit assourdissant, sans fin se fit alors entendre. Le roi avait les yeux fermés, un ultime sourire aux lèvres. Gabriel serrait le bras de son père en criant.

-Réveillez-vous père ! ! ! Papa… Papa…

Il était en larmes, Akito se précipita dans la pièce, suivit des médecins du roi. Akito écarta Gabriel, tandis que les médecins essayaient de réanimer le roi. Rien n’y fit. L’un d’eux dit.

-Le roi est mort…

-… vive le roi !

Finit Nestor qui venait de rentrer. Gabriel leva les yeux vers son majordome et ami, ses yeux étaient rouges à force d’avoir pleurer.

-Nestor.. Allez prévenir ma mère ainsi que ma sœur. Et contactez la presse.

-Bien Altesse !

Gabriel prit la main d’Akito et l’emmena à la salle du trône. Il se mit alors assit sur le trône, son trône. Alors que sa mère arrivait, Gabriel mettait la couronne sur sa tête.

-Gabriel Louis Philippe Henry… C’est votre faute si votre père est mort, votre vue l’a tué de honte.

-Ne me parlez pas ainsi, mon père a du supporter vos incessants sarcasmes, ainsi que ma sœur et moi même. Je suis désormais votre roi, et vous prie de me respecter comme tel.

-Le pouvoir vous monte à la tête mon fils…

-Je ne crois pas mère…

Pour le prouver, il se leva, prit le menton de son petit ami et l’embrassa.

-Je suis toujours le même, je vous rends juste la monnaie de votre pièce… Vous n’êtes plus résidente dans mon palais désormais.

-Vous osez ? Vous allez le regretter, je vais…

-Non mère, je ne vais rien regretter, bien au contraire…

Sa mère partit, la colère se lisant visiblement sur son vieux visage ridé, même caché sous une tonne de fond de teint.

-Tu as fait fort là mon petit prince…

-Oui, je sais mon cœur, mais avec ce genre de dragon, il vaut mieux en faire plus que pas assez. Et je réalise l’un de mes rêve, qui se trouve être l’un de ceux de mon père également.

-Il a deviné pour nous… Et tu en a été heureux qu’il m’ait apprécié, je me trompe ? Que vas tu faire maintenant ?

-Je vais annoncer ma nomination mon cœur, ensuite, je vais démissionner de Kazuki, et je vais te nommer médecin personnel du roi…

-Et Akima ?

-Je la laisse faire ce qu’elle désire…

Peut après, la presse fut présente et Gabriel annonça la mort de son père, et il expliqua ce qu’il allait faire en tant que roi, quels seraient les changements. Ses plans, il dévoila tout, même son idée d’école, et bien sûr, il aideraient ceux qui en avaient besoin, il avait un certain confort et savait pertinemment que beaucoup ne pouvait même pas manger à leur faim. Tous les serviteurs présents l’applaudirent. Il reçu ensuite un appel de sa sœur, disant qu’elle était fière de son grand frère et qu’elle viendrais sous peu le voir. De plus le jeune femme était enceinte. Puis ce fut au tour d’Akima qui lui dit qu’elle finirait ses études et qu’elle viendrait après. La journée se finit enfin, et Gabriel alla à sa chambre accompagné de son médecin. Ce dernier le prit dans ses bras, puis, ils firent l’amour. Sa première fois en tant que roi. Il y avait tant de première fois dans une vie. Il était heureux d’avoir put dire à son père qu’il l’aimait.
La nuit, il rêva de son père. Il termina ces mots qu’il n’avait pas put prononcer.

-Tu es mon fils bien aimé Gabriel, dés que tu dormais, et que ta mère avait le dos tourné, je venais t’embrasser sur le front pendant que tu dormais. Je te racontais des histoires. Tu as bien fais de la faire partir… Tu seras un bon roi et un bon père…

-Père…

-Chuut… Appèle moi papa…

-Pa…pa… Je… Je n’aime pas les femmes, elles ne me font aucun effet, je ne serais jamais père…

-Tu n’as jamais entendu parlé de mères porteuses ? De banque de sperme ? Tu auras un enfant…

-Oui, vous devais avoir raison père…

-Bien, te voilà fin près pour ta vie… Au revoir Gaby… Mon tout petit, tu as grandit sans que je ne m’en aperçoive…

-Au revoir papa, vous aller me manquer.

Il se réveilla alors, les larmes aux yeux, et rouge pivoine. Akito lui caressa les cheveux pour le détendre. Gabriel se blottit contre lui et murmura.

-Je veux être père…

-C’est nouveau ?

-Oui… Je veux pouvoir dire à mon enfant que je l’aime, je veux lui faire comprendre…

-Tu as raison… Tu deviens un homme, un vrai, tu ne te laisses plus faire…

-Oui, je veux que mon entourage soit heureux…


Akito embrassa son petit ami, puis ils se levèrent Gabriel alla à la bibliothèque. Les livres qu’il avait écris étaient à la place d’honneur. Les larmes lui vinrent de nouveau. Pourquoi ne s’était-il pas rendu compte plus tôt de ces sentiments si forts pour son père ?
Les obsèques du roi se firent en grandes pompes et beaucoup de beau monde était présent. Gabriel fut heureux de voir que son père était si apprécié. Et c’est ainsi que sa carrière de roi commença.
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Hidéaki Nakajima
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MessageSujet: Re: Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy   Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy EmptySam 23 Aoû - 18:19

Epilogue




Deux ans après la mort de son père, Gabriel était l’heureux oncle d’une petite Laurelyne, le beau père d’un petit Maxence, et le père d’une petite Blanche. Ce sera elle la future reine, déjà une loi d’abolie, plus d’obligation de se marier pour régner. Il élevait sa fille de faon à ce qu’elle lui donne du respect certes, mais il lui donnait en échange l’amour d’un père pour sa fille. Blanche avait un peu moins d’un ans alors que les deux autres allaient sur leurs 2 ans. Le roi était en train de régler un problème d’état avec des membres du peuple en compagnie de son médecin quand une petite tornade à tête blonde fonça sur lui.

-Papa… papa veux miam…

-Ma puce, papa est occupé… Il arrive…

-Tu zous un peu ? A dada !

Gabriel sourit et prit sa fille dans ses bras et la posa sur un genou. Il autorisait sa fille à courir, à avoir des amis… Il savait où était la limite, sa fille était tout de même une princesse. Et Maxence arriva à son tour, fonçant sur son père.

-Papa… Veux jouer aussi…

Akito soupira et prit son fils sur son genou. Et pendant qu’ils réglaient les problèmes, des rires d’enfants se faisaient entendre.
FIN
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MessageSujet: Re: Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy   Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy EmptyMar 9 Sep - 1:06

*Pleure comme une madeleinne*

Je l'ai enfin terminé gabyyyyyy XD !!!!
Le seul truc qui m'a déplus c'est la relation trop libertine entre akito et gabriel au début, mais bon, ils se ratrappent à la fin, c'est l'essentiel XD.
En tout cas avec un texte pareil, si tu fait pas écrivain je te brule moi même XD.
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Hidéaki Nakajima
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MessageSujet: Re: Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy   Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy EmptyMer 10 Sep - 9:01

merci mon chéri, et tu me conseil d'être écrivain? Alors je vais donner mon histoire à des éditeurs, je vais pit-être être riche ^^
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MessageSujet: Re: Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy   Histoire de Gabriel Louis Philippe Henry Roy Empty

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