Petite bousculade et mauvaise chute (PV Takuto)

Shiragiku venais de se faire bousculer et avais atterri dans l'infirmerie une fois de plus. Jin n'était pas là, On lui donna alors quelques cachets et le laissa dans un des lits. La douleur est presque passée, malgré quelques picotements. Shiragiku passai son temps à se faire mal, il aurai bien voulu faire quelque chose mais sa santé fragile lui interdisais aussi de faire du sport. Finalement sa fragilité avais du bon, mais certains bons cotés de la vie était écartés de son chemin aussi, tel que le patin à glace, le tennis, le karting, et plein d'autres choses. Malgré tous ses inconvenants, il voyait la vie du bon coté, il pouvait étudier tranquillement, faire les plus belles robes du monde, et plein d'autres choses intéressantes.
On frappa à la porte. Cette dernière s’ouvrit pour laisser passer un jeune homme.

_Personne n'est à l'infirmerie, on m'a dit que monsieur Jin n'allais pas être présent avant une heure.

Takuto, après avoir une nouvelle fois raté une toile l'avait détruite en la propulsant contre un mur et déchirée en petits morceaux à mains nues ce qu'il restait, s'était entaillé les mains et s'était rendu une nouvelle fois à l'infirmerie pour se soigner ; il ne fallait pas que ses mains ne soient plus endommagées qu'elles ne l'étaient déjà...

Il frappa à la porte et n'entendant aucune réponse entra doucement pour ne pas réveiller d'éventuels malades, une voix le stoppa en lui disant que personne n'était présent pour le moment. Takuto releva la tête et vit à qui appartenait la voix, assez enfantine d'ailleurs, assit dans un lit, un magnifique jeune homme à la beauté éthérée et gracile, avec des cheveux de jais interminables, des grands yeux très féminins et une robe, il faut le dire, japonaise traditionnelle tout simplement époustouflante.

- Excusez pour le dérangement... je vais patienter... dit Takuto d'une voix douce en s'inclinant légèrement et en profitant pour dissimuler ses mains blessées entourées de torchons qu'il avait trouvé dans la salle d'Arts.

Il s'avança dans la salle de l'infirmerie et s'assit sur une des chaises qu'il se trouvait là, il espérait que le docteur Jin allait revenir vite...

Le jeune homme était bien silencieux, pourtant ils étaient seuls dans la salle. Le dernier arrivant cachait maladroitement ses mains, entourées d'un torchon éclaboussé de peinture, il devait s'être fait mal, panser ses blessures était normal mais pas avec un torchon.
Shiragiku se leva, pris les mains délicatement, enleva le torchon et dit.

_Je suis un habitué de l'infirmerie, je vais calmer la douleur, désinfecter et mettre un bandage.
Au fait je ne me suis pas présenté, je m'appel Shiragiku Shouko, je suis le président du club d'art textiles, enchanté.

En effet, Jin lui avais montré tous les emplacements des produits susceptibles de lui servir, au cas où il ne serai pas là.
Le patient avais un visage triste, la douleur pouvais faire mal mais pas rendre triste, inquiété par cette tête Shiragiku lui demanda.

_Quelque chose ne vas pas ? Peut être que je m'y prends mal avec les produits ?

Mettant la main sur la joue il dit à voie basse, avec la spontanéité et l'indiscrétion d'un enfant.

_Vous avez l'air si triste.

Shiragiku n'aimai pas voir la tristesse déformer les trais des autres, sa main caressant lentement, comme pour détendre ses traits. Il prit le bandeau et commença à l'enfiler autour de la main meurtrie du jeune artiste.

_Comment vous êtes vous fait ça ?

La voie enfantine du jeune couturier était pleine de tristesse. Chaque tour qu'il faisait avec le bandeau était doux, il aurai tant voulu le voir sourire, mais l'homme ne semblai pas prédisposé à laisser un sourir orner son visage taché par la tristesse.
L'infirmier n'arrivais toujours pas, les soins de Shiragiku étaient bon mais ceux de monsieur Jin serai surement meilleures. Toujours avec son indiscrétion enfantine, Shiragiku pris la mn du jeune homme pour y presser ses lèvres. Shiragiku ne pensai pas à mal, il était juste très jeune et ne pensai, malgré son intelligence, que comme un gamin de son âge, 13ans.

[Désolé d'avoir été si long, j'ai eu quelques problèmes d'ordi T.T]

Il détourna le regard après avoir croiser les grands yeux de Shouko mais il sentit sur sa joue se poser une petite main, légère comme une aile de papillon et releva les yeux vers l'enfant, la phrase qu'il prononça resonna en lui comme un hurlement dans les montagnes.

" Vous avez l'air si triste "

Les iris dorées de Takuto s'agrandirent et ton corps se tendit, on le lui disait souvent, qu'il avait l'air triste, mais qu'un enfant le lui fasse remarquer, c'était... grave. Il n'était pas si à plaindre que ça et se montrer malheureux devant un jeune adolescent n'avait rien de glorieux... Mais la main douce commença doucement de légères caresses, comme si il essayait d'apaiser un animal sauvage apeuré, tandis que l'autre entourait une de ses mains blessée d'une bande blanche. Sa voix d'enfant s'éleva encore une fois, cette fois-ci emplie d'accent triste, comme si il répondait au malheur de Takuto. Gêné de voir sa propre peine s'étendre à un jeune homme innocent et de la curiosité bien naturelle qui en découlait, l'artiste ne put que répondre... même si ce n'était pas l'exacte vérité

- Des outils de la réserve de la salle d'Arts me sont tombés dessus quand je voulais les ranger...

Quand il repensait aux véritables circonstances de cet incident il empêcha les traits de son visage de refléter son amertume, le jeune Shouko ne devait pas en voir plus qu'il ne l'avait déjà vu ; personne ne devait savoir ce qui le rendait ainsi, c'était ses affaires, et uniquement les siennes, pas besoin que quelqu'un soit au courant de son histoire. La chose qu'il voulait à tout prix ne pas voir était la pitié dans les yeux ou l'attitude de ses camarades.

Takuto descendit le regard vers sa main bandée comme une momie et remarqua une nouvelle fois la beauté pure du jeune homme intensité par l'innocence de ses yeux, l'artiste eut une soudaine envie de prendre en main un crayon et d'esquisser pareille merveille sur une feuille...

Quand doucement, Shouko reprit la main soignée entre les siennes Takuto se demanda ce qu'il voulait faire, quand le jeune garçon la releva et y laissa l'empreinte de sa bouche l'artiste sursauta et rapprocha vivement la main de son torse, la serrant de son autre main. Qu'avait-il voulu faire ?! Puis voyant que sa réaction était démesurée devant un enfant de cet âge, il tendit une main vers les cheveux de jais, semblable à de l'encre liquide et attrapa une longue mèche et la fit glisser entre ses doigts avant de sourire légèrement pour le rassurer.

- Désolé... vous m'avez surpris... Merci de m'avoir soigné...

Le geste que fit le jeune homme surpris Shiragiku, avais t'il mal agit ? La main de l'artiste ne tarda pas à évacuer cette idée de la tête du couturier. Il s'excusa et laissa un sourire gagner sa bouche.

_Non, c'est à moi de m'excuser, je n'aurai pas du faire ça, désolé.

La tristesse et la gène avaient donné un mélange particulièrement mauvais sur le visage de Shiragiku. Malgré ça un sourire, certes un peut triste, était apparu sur le visage d'Iwai, et ça remplissais de joie le jeune Shouko.
Comme si il n’avait pas tiré de leçon du geste de l'artiste il posa sa main sur la bouche de l'homme.

_Enfin je vous voie sourire, vous avez un beau sourire qui éclair tout votre visage.

Un sourire timide vain se poser sur les lèvres du jeune homme.
Shiragiku se leva et alla ranger la boite de soins dans le placard et revint vers l'homme.

_Ne vous inquiétez pas, dans les cours il y a eu une petite bagarre et j'ai été bousculé. Mais si il faillait s'inquiéter à chacune de mes entré dans cette pièce monsieur Jin aurai fait un arrêt cardiaque depuis longtemps.

Un sourire s'afficha sur le visage du jeune couturier. La réflexion de Takuto ne surpris pas Shiragiku, on complimentai souvent son art.

_Ca a été ma toute première création, j'en ai toujours pris soins et je la porte souvent.

Il en prenait effectivement soins, il mettais beaucoup d'argent dans l'entretien de ses robes mais particulièrement dans celle là, le tissu utilisé était particulier, et était fragile.

_Vous devez avoir cours, je ne vous gène pas au moins ?

En effet, Shiragiku parlais parlais et ne faisais pas attention à l'heure, certes cette après midi il n'y avait pas cours, les élèves privilégiaient leur spécialités. Peut être que Takuto devais faire ou finir des toiles.

_Ne vous inquiétez pas, dans les cours il y a eu une petite bagarre et j'ai été bousculé. Mais si il faillait s'inquiéter à chacune de mes entré dans cette pièce monsieur Jin aurai fait un arrêt cardiaque depuis longtemps.

Un sourire s'afficha sur le visage du jeune couturier. La réflexion de Takuto ne surpris pas Shiragiku, on complimentai souvent son art.

_Ca a été ma toute première création, j'en ai toujours pris soins et je la porte souvent.

Il en prenait effectivement soins, il mettais beaucoup d'argent dans l'entretien de ses robes mais particulièrement dans celle là, le tissu utilisé était particulier, et était fragile.

_Vous devez avoir cours, je ne vous gène pas au moins ?

En effet, Shiragiku parlais parlais et ne faisais pas attention à l'heure, certes cette après midi il n'y avait pas cours, les élèves privilégiaient leur spécialités. Peut être que Takuto devais faire ou finir des toiles.

Les "San" de Iwai faisais sourire Le jeune Shouko, on ne l'appelai pas comme ça depuis l'époque ou il rentrai tous les soirs chez lui. Les domestiques le traitaient avec beaucoup de respect, tout le monde le traitai comme une star, le vouvoyai et lui adressai beaucoup de respect.

_Mais attendez, vous ne me dérangez...

Shiragiku, stoppé dans sa phrase, se pris les pieds dans sa robe, comme ça lui arrivais souvent, s'écrasant parterre de tout son poids. Il était venu pour une mauvaise chute et il en avait une dans l'infirmerie. Sa cheville lui faisais encore plus mal, ne pouvant se relever il dit en riant.

_Et bha voila ! Je suis vraiment maudit ^^.

Malgré cette chute et la petite larme qu'il tirai, Shira arrivais à rire bêtement, comme un enfant... un adorable enfant.