Vite, tout cacher [PV démon à lunette again]

A peine avait-il quitter Hidéaki et était entré dans le bâtiment que Kei commença à foncer de façon discrète vers sa chambre. Il avait ramener une dose conséquente de chocolat et ne tenait pas à se le faire voler. Après avoir traverser tous les lieux obligés il put enfin soupirer devant sa porte. Son calvert annuel venait de finir et maintenant l'heure de tout cacher avait sonné. Il ouvrit la porte et la claqua à peine entré avant de vider ses affaires. Le nombre de tablettes de chocolat qui s'entassaient sur son lit étaient impressionnantes et elle n'allaient pourtant pas durer longtemps. Il rangea tranquillement ses habits avant de se décider à commencer les gros oeuvres. Les premières tablettes disparurent dans les tiroirs à double fond de son bureau. Une bonne vingtaine de tablettes disparurent ainsi. Une autre vingtaine atterrirent dans le tiroir secret du bas de son armoire. Et oui tout lui servait de planque. Mais il en restait encore une bonne quarentaines à cacher et là c'était le moment le plus crucial de cette étape. Kei sortit un sac noir pour y disposer avec douceur toutes les tablettes sauf une aux noisettes qu'il avait reçut il y a peu de temps. Cette étape faite il déplaca son lit laissant voir une trappe bien dissimulée créée par ses soins il y a bien longtemps pour y camoufler ses écrits, et y déposa son sac après l'avoir ouverte, puis la referma et replaca son lit au millimètre près. Il savait qu'il y avait des gens des plus maniaques dans le coin. Après tout cela les chaussures échouèrent au sol en désordre et il sauta sur son lit pour manger son cadeau sans se douter qu'il avait été espionné.

Hidéaki sourit quand il se dirigea vers la porte de Kei. Il avait regardé par le trou de la serrure, et ce qu'il voyait l'amusait au plus haut point. C'était donc ça ses planques? Intéressant. Quand il eut fini, et s'allongea sur le lit, il toqua à la porte et entra doucement. Puis il ferma la porte derrière lui à clef. Il préféra laisser la clé sur la porte, on ne savait jamais avec Koji son fiancé jaloux.

-Kei? Je peux regarder ton bureau? Je viens t'installer internet...

Après tout, il était un des plus doué en informatique. Il s'approcha du bureau et ouvrit le tiroir pour regarder ce qu'il y avait dedans

Alors que Kei profitait des fruits de son long travail un bruit se fit entendre et le démon à lunettes entra pour installer internet. Kei le regarda d'un air des plus ennuyés avant de daigner répondre à ce dernier.

"- Je ne veux pas internet dans ma chambre. Je n'en ai pas besoin et pourquoi tu fouilles dans mes tiroirs déjà ? Il n'y a rien comme tu peux le constater."

Kei remercia le ciel d'avoir fait un système ingénieux pour que personne ne puisse ouvrir le tiroir sans l'avoir longuement espionner. Pui de toute façon il ne comprenait pas ce que ce jeune démon faisait dans sa chambre.

"- Ne devriez-vous pas être aillleurs qu'ici ? Pourquoi fermer ma porte à clé ? Pour l'installation de la ligne internet je trouve votre façon de faire des plus intriguantes et inquiétantes."

Il ne se déplaca pourtant pas de son lit mordant dans un morceau de chocolat aux noisettes. Son visage exprimait une joie vive. Un peu comme s'il n'attendait que ce moment.

"- Pour l'histoire c'est le deuxième tiroir, la première enveloppe. Je ne pensais pas que tu aimais tellement ce genre de choses. Je devrais me faire payer pour écrire. Deux tablettes par histoire. Je rentrerais vite dans mes comptes en plus."

Il faisait déjà le compte de chocolat pour survivre toute l'année et comptait extorquer le plus possible de cet or brun à ce pauvre Hidéaki qui n'aurait peut-être pas du se montrer pour venir le chercher.

Hidéaki sourit à ses paroles. dans le second tiroir? Ah oui, un peu de lecture ne lui ferait pas de mal. Mais pour l'instant, il toqua dans la paroi et entendit que c'était creux.

-Un double fond... Et si je prends une mine de crayon, je l'ouvre... Ingénieux non?

Il prit une mine et ouvrit le tiroir en souriant. C'était complet, il y avait tellement de chocolat.

-Très ingénieux, vraiment... mais je suis assez intelligent pour trouver l'astuce...

Il prit une tablette et s'approcha du lit. S'assayant, il regarda Kei.

-J'ai envie tout de suite... De plus... J'ai envie de te toucher... Me laisseras tu le faire?

Il joue avec la tablette de chocolat en le regardant dans les yeux.

Kei serrait les poings en voyant Hideaki fouiller dans ses tiroirs et surtout ouvrir The tiroir à ne pas ouvrir. Etait-il maudit ?

"- Pas assez apparement ..."

Et il continua ne tombant que sur une des réserves de chocolats, mais aussi la première vide. Il lui faudrait faire un système pour pouvoir savoir quand sa réserve serait pillée. La suite de la conversation par contre fut plus dérangeante. Déjà Hideaki s'était assit sur le lit signe pour Kei qu'il risquait d'avoir des soucis et ce ui expliqua pourquoi il s'était amusé à fermé la porte. Ensuite il regardait d'un peu trop près le fan de chocolat. Et ses paroles ne firent que confirmer ce que Kei pensait. Kei s'assit aussi correctement sur le lit avant de le dévisager.

"- Bien sûr que non. Cela ne fait pas partie du contrat et je demande à savori quand je receverais ma partie du contrat. A moins que ..."

Il ne voulait formuler à voix haute ce qu'il pensait.

*- A moins qu'il ne me fasse chanter avec ce qu'il sait et qu'il s'amuse à fouiller toute la chambre.*

Hidéaki sourit à ses paroles. Il tendit sa main vers son visage et le lui caressa doucement.

-J'attends un arrivage dans la semaine... Mais si tu ne veux pas que je dise pour tes planques... bureau, armoir et sous le lit... Tu vas devoir faire à ma manière...

Il posa la tablette de chocolat et plaqua Kei sur le lit, puis il se pencha vers lui pour l'embrasser. A un centimètre de ses lèvres, il murmura.

-Je serais doux... Et je te donnerais peut-être des idées pour ton prochain écrit...

Il plaqua ensuite ses lèvres contre les siennes pour enfin commencer à lui caresser le torse.

Et comme Kei le pensait la sentence de chantage tomba. Il regarda Hideaki dégouté sans pour autant le frapper.

"- Traitre, maître chanteur ..."

Il retenait les insultes et de toute façon ne pouvait pas continuer car le visage de son maitre-chanteur fut très près du sien pour parler d'écriture avant de lui prendre un baiser. Kei chercha quand même à repousser hideaki car il ne voulait pas avoir de relations avec lui comme cela. En plus Hideaki lui caressait le torse. Pourquoi fallait-il qu'il le fasse chanter. Pourquoi personne ne pouvait se contenter des offres faites. Pourquoi ne pas tout simplement abandonner quitte à devoir rester enfermé dans cette chambre pour ne pas craquer ?

"- Arrête ... Je ne veux pas le faire ... Je ne veux pas d'une relation qui semble affective !"

Kei repoussa avec violence Hideaki avant de se replier sur lui-même. Malgré le fait qu'il savait que l'autre désirait son corps il n'arrivait pas à se sentir prêt à affronter la réalité de sa vie, a affronter une relation physique.

"- Mais cela n'est pas important ... "

Il savait se résigner et la douceur ne serait qu'un poignard sur sa peau.